Ce matin debout 5h30 afin de prendre une douche et déjeuner avant d'aller prendre la navette pour Pico. Pour prendre les tiques 1ere difficulté il faut les papiers d'identité. Nicole n'a pas les siens. Simon et moi avons déjà nos tickets.Nicole finit par trouver les photos de sa carte d'identité sur son téléphone 5mn avant l'embarquement. Elle a son billet. Nous montons dans le ferry, j'ai failli être refoulé pour manque de masque. Son m'en prête un .
Dans le bateau, Nicole s'aperçoit que son billet retour est pas à la même heure que nous. Nous allons le faire changer à l'arrivée. Elle signe des papiers pour se faire rembourser, la dame de la caisse lui dit que ce sera plus cher. En fait nouvelle incompréhension, elle voulait lui faire un billet pour Sao Jorge une autre île. Finalement tout rentre dans l'ordre pour le même prix. Pendant ce temps, Simon est allé louer une voiture. Il arrive avec juste quand nous sortons
Nous prenons la route nord de l'île pour voir le vignes classées au patrimoine mondiale.
En fait il y en a partout sur l'île, la particularité ce sont ces murets noirs qui entourent les pieds pour les protéger du vent et pour emmagasiner de la chaleur. Pico est renommée pour ses vins.
Autre particularité mais partagée avec les autres îles, le fajas. Ce sont soit des coulées de lave soit des éboulements importants qui ont créées des langues de terre sur la mer. Elles sont riches et cultivées, parfois habitées mais de plus en plus désertées 
Elle sont difficiles d'accès à l'applomb de falaises abruptes. Ici, elles font face à l'île de Sao Jorge réputée pour la beauté sauvage de ses fajas, lieu de randonnées.
- Le long des routes, il y a parfois des "miradouro", certains sont aménagés comme les "parques florestales" avec toilette, barbecues, tables abrités mais aussi des mini musées.
Ici c'est une maison traditionnelle, tout est ouvert, ce n'est pas gardé, cependant tout est respecté, rien n'est volé ou dégradé. Les routes et les parking sont paysagés. 
Nous allons jusqu'à la pointe orientale de l'île visitons en passant des villages entourés de vignoble. Les routes sont étroites et en pente raide.
Nous nous arrêtons a Lajes do Pico à la recherche d'un restaurant. C'est le 2eme bourg de Pico en termes d'habitant. Nous la visitons en faisant le tour des restaurants à pied.
C'est un petit port de pêche avec une petite marina, très peu de bateaux. L'activité ici est tournée vers l'observation des baleines pour les touristes avec sortie en mer.Nous choisissons le restaurant "whale Come ai Pico"
La soupe de courgettes aux amandes est délicieuse.
Le reste est bien présenté et moyen. J'ai goûté le vin apéritif de Pico. Il a un goût de cerise pas désagréable. Personnellement je l'apprécie sans plus. Nous rejoignons la voiture en longeant la mer.
- Il y a une piscine naturelle, des jeunes s'y baignent.
Nous prenons la direction du plateau central de l'île. C'est une zone élevée 1000 m environ, avec des crateres secondaires et quelques lacs .
Nous sommes juste à la limite des nuages. Nous allons jusqu'à la maison du volcan à 1600m lieu de départ de l'ascension jusqu'à 2300 du volcan. C'est la montagne la plus haute du Portugal.
Le ciel se dégage peu a peu et la vue est magnifique 
- Sur le parking on peut voir un petit tunnel de lave
- Pour en voir un plus grand, en redescendant vers Madalena, nous prenons la direction de la Gruta des Torres. Qui est le plus long tunnel de lave visitable. Malheureusement les visites sont terminées quand nous y arrivons.
Retour à Madalena pour rendre la voiture et attendre le ferry. Nous prenons un verre dans un café.2 bières et un jus de pomme pour un peu plus de 3€, ici les café se vendent 0,7 à 0,8€. Mais il y a peu d'animation, peu de magasins, peu de circulation sur les routes. - Nous rentrons à Fayal
Et nous allons manger dans un restaurant à "la taverne de pim" où tout ce que nous avons pris était bien présenté et délicieux. Retour au bateau pour aller se coucher.