A 6h lorsque je prends mon quart Simon me dis qu'il a vu des dauphins pendant toute sa garde. Il y a de la brume, nous avançons dans une ambiance fantomatique de concert avec de gros bateaux de chaque côté, de plus en plus souvent, à partir de Malaga, des cargos sont à l'arrêt et a l'approche de Marbella nous traversons une zone où une trentaine de cargos sont en attente. Le jour commence à se lever et le bateau attire un gros banc de dauphins qui viennent jouer devant l'étrave, faire le tour, semblant satisfaire une certaine curiosité. Ils disparaissent comme ils sont apparus, une fois la zone quittée.

Le rocher de Gibraltar au lever du soleil sort de la brume. Il est le point de convergence d'une multitude de bateaux.

Nous approchons prudemment de l'entrée de la baie, repérant sur la carte et les divers livres le cheminement jusqu'au port de plaisance de Gibraltar.

Arrivés au port, il y a une file d'attente à la station service, essentiellement des matchs a moteur, le carburant est détaxé. Le port n'est pas très accueillant, en fait il est fermé aux visiteurs car en travaux. Nous devons aller à côté dans le port de plaisance espagnol situé juste à côté de l'aéroport....A l'entré du port, pas d'accueil comme il existe parfois par un zodiac, par contre un homme fait des signes, nous nous en approchons, déclenchant la panique et la colère des tout un groupe de pêcheurs vociférant. En fait il nous faisait signe de nous éloigner de leurs lignes, que nous n'avions pas vues tout concentrés a chercher la capitainerie. Il y a des moments où l'on est content de ne pas comprendre une langue, du moins les détails. Nous finissons par trouver les autorités, derrière le ponton carburant vide de clients et allons nous installer à la place allouée.

Repas et tentative pour régler un problème de fonctionnement de mon mail iridium.

Nos voisins de part et d'autre du bateau sont français, les uns partants pour un tour du monde également les autres venant de l'Atlantique nord et rentrant en méditerranée.

Je consacre mon après midi au blog pour rattraper le retard pendant que Simon part acheter des cartes pour les Canaries et le Cap-Vert. A son retour il me dit qu'il a trouvé la ville vide de commerce et assez moche.

Nous.soupons, Simon s'attelle à la navigation pour les Canaries, je continue la mise à jour du blog.

Après quelques appels téléphoniques c'est l'heure d'une vraie nuit de repos.