Je me réveille tôt, l'aube est a peine perceptible, je me lève et vais m'installer un peu plus loin pour commencer mon article sur la journée d' hier.

le jour se levant un peu, je suis allé faire un tour dans le centre, faire quelques photos.

Le petit déjeuner nous est servi à 7h. Nous avions prévu d'aller faire une randonnée sur la montagne des singes, où, paraît-il il n'y en a justement pas, mais vu la quantité de pluie tombée cette nuit et les commentaires du gérant qui me propose de repasser après si l'on veut prendre une douche, nous changeons de programme. A la demande de Tan et parce que de toute façon il était prévu d'y passer au retour nous allons sur la plage de Awala-Yalimapo qui est la plage la plus importante pour la reproduction des tortues luths. C'est un lieu de ponte protégé au moment de la pinte et de l'éclosion des œufs. Nous passons par Iracoubo où il il a un checkpoint de la gendarmerie avec vérification d'identité. Le gendarme en voyant mon permis dit qu'il connait Mâcon où il a fait des compétitions d'avions. J'ai oublié qu'il y avait une église à visiter car elle a été décorée et peinte par des bagnards à l'époque et il paraît que c'est splendide.Dommage...

Puis à Mana nous nous arrêtons au bord de la crique du même nom il y a un petit ponton sympathique. La petite ville est très propre , plutôt jolie et semble paisible, la misère est moins visible et les grillages moins nombreux qu'à Saint Laurent du MaroLe pont qui enjambe le fleuve Mana est fermé en réfection. Nous devons reprendre la nationale pour bifurquer plus loin sur la route de la plage. La forêt le long de la route est différente de cellecelle qui longe la nationale,les arbres sont plus bas, les essences sensiblement différentes. Sur la route j'évite une tortue terrestre qui la traverse et un oisillon de belle taille que je n'ai pas pu identifier: ses ailes sont noires aux extrémités quand il les déploie.

Avant d'arriver à la plage nous traversons le village amérindien de Awala-Yalimapo. Serein, aéré, Nous arrivons sur la plage. D'après Tan et Christian c'est un endroit animé les weekends, il y a beaucoup de gargotes qui propose des aliments à emporter.C'est une plage photogénique, aux airs de paradis terrestre.La première chose qui me marque en arrivant sur la plage, ce sont des oeufs de tortues qui ont été manges visiblement par des oiseauxTan me montre ensuite des arbres où poussent les fruits qui donne les noix de cajou. C'est un fruit qui peut se manger au goût amer mais très juteux donc désaltérant, la noix pousse à l'attache du fruit et doit être grillée pour être consommée.Je ramasse deux noix de coco, afin de les ouvrir avec ma machette pour assouvir mon rêve de Robinson dès que je serai sur le bateau. Nous marchons sur la plage

Tout est a peu près sauvage, le seul point noirs sont les démarches déchets plastiques et autres canettes en alu apportés par le fleuve Maroni et l'océan.

Nous retournons à Mana où nous nous arrêtons pour manger dans un restaurant chinois.

Les plats sont copieux et bons et restent bon marché. Ensuite, vuqu'il fait soleil, je leur propose d'aller à Saint Jean en amont de Saint Laurent ou une randonnée à été tracée par l'ONF. Il y a 2 à tracés, un de 2,7 km de découverte et un de 8,5 km.

Je souhaite profiter de la voiture pour faire tout ce que je ne peux à pied. Tan et Christian sont partants pour la petite, je les préviens que je veux faire la plus longue. Nous arrivons au départ des boucles à 15h30. Sachant qu'il fait nuit en forêt à 17h30, je suis équipé et je me donne un rythme sportif pour la faire en moins de 2h.

C'est un parcours en forêt dense, pas de point de vue. Il y a beaucoup de dénivelés coûts mais intenses. Le chemins est souvent obstrué par des arbres tombés en travers voir parfois sur le tracé du chemin et il n'est pas toujours facile de le retrouver. Parfois il est signalé par des petits rubans rouges et blancs qui servent aussi à barrer les chemins indésirables à des intersections ou lorsque le chemin barré par un obstacle à été dévié sur un côté. Il y a des zones marécageuses très boueuses où l'on enfonce au mieux jusqu'à bla cheville et où l'on s'attend à voir un caïman. Heureusement il n'y en a pas dans le coin. Autres difficultés il faut traverser des ruisseaux assez larges sur des troncs d'arbre, sans rien pour s'assurer et avec des chaussures boueuses. Il fait chaud et humide. Je m'en donne à coeur joie et transpire telle une fontaine. J'ai fini mon parcours vers 18h, croisant un couple franco allemand qui désire faire le même parcours, visiblement non équipé sinon d'une machette. Je les préviens de la difficulté et de la nuit qui arrive. Ils veulent voir des animaux et c'est à cette heure qu'ils sortent. Je les quitte et retrouve Tan et Christian à la voiture.

Nous rentrons à Saint Laurent du Maroni en nous arrêtant à la grande surface. Je profite de la vouture pour acheter packs d'eau et de bière pour le temps qui me reste ici et le départ pour les Antilles au retour de Simon.

Je retire un peu de liquidité et nous rentrons à la marina en passant faire le plein de carburant. Petite anecdote, je me suis servi avec une pompe sans faire attention à un manchon en plastique rouge qui l'habillait marqué hors service. Quand je suis passé à la caisse il y a eu des regards affolés puis des reproches et même des conseils pour ne pas remettre la voiture en route . En fait ils ont eu de l'eau dans les cuves et des clients qu'ils ont dûs dédommager. Les cuves ont été purgées mais pas encore vérifiées.

Nous repartons sans problème et retrouvons Frank à la terrasse de la marina, je récupère l'annexe et ramène Tan, Christian et leurs courses à leur bateau. Puis après avoir chargé mes emplettes je rejoins Aventurine où une douche après rangement est la bienvenue. Le soir avec Christian et Frank, nous profitons de la vouture pour aller manger dans un restaurant sur les bords du Maroni a 15 km de la marina "la goélette" . Tan fatiguée a préféré rester sur son bateau.

Le restaurant est superbement décoré, les menus style parchemins sont au top .J'ai choisi le "Jamais mangé" c'est un poisson de rivière au goût bproche du brochet. Il y a un hic au service, Frank à du attendre une heure après nous pour être servi. Du coup nos boissons ont été offertes. Retour à la marina et dodo je suis crevé.