Nous prenons le ferry à 7h pour Santo Antao avec nos nouveaux amis. L'embarquement se fait après vérification des billets et prise de température. 1h de traversée, le bateau est ponctuel.

A l'arrivée à Porto Novo, toute une miryade de taxis et aluguers attendent les passagers pour leur proposer leur services. Un jeune homme s'approche de nous carte de l'île en main parlant trés bien le français. Nous lui expliquons ce que nous souhaitons, depos ai départ d'une randonnée et récupération à l'arrivée selon 'otre avancée pour nous conduire à un village de pêcheurs, Punta do Sol, où nous chercherons un gîte pour dormir. Le service de négocie a 5000 escudos soit 50€ environ pour les 6.

'ous cheminons sur des routes de montagne, pavées comme celle qui nous ont emmené au Monte Verde

Les amortisseurs doivent être fatigués car les routes sont cahotiques

Après une pause photos

Eric notre chauffeur nous emmène à notre première destination, le spectacle le long de la route est déjà époustouflant mais vu les secousses, les photos sont quasi impossibles à faire.

À l'arrivée, au parking de la Cova de Paul, il nous propose d'aller prendre un café à une petite cahute où des produits locaux sont mis en vente (rhum, haricots locaux qui poussent sur des arbustes,confitures, fruits(goyaves, mangues, fruits de la passion).

La Cova de Paul est le cratère d'un ancien Volcan. Au fond, quelques fermes ont transformé cet ancien chaudron de feu en jardin d'Éden.,la vue du départ est magnifique.

Nous descendons dans le cratère par un petit chemin qui a du être pavé mais que les pluies et les passages de randonneurs ou des locaux ont rendu moins praticable.

Au fond on aperçoit les cultures de cane à sucre, de patates douces et de maïs fourrager, il y a aussi des arbres fruitiers, des vaches, et des ânes.

Nous remontons de l'autre côté, nous remontons vers un petit col en direction d'un sentier qui nous conduit à la "Vale do Paúl".

A col une vue à couper le souffle s'offre à nous.

Le chemin, pavé le plus souvent, avec un petit muret dévale les falaises jusqu'en bas deans la vallée. D'après Éric il y a entre 70 et 80 virages avant d'atteindre le village où nous chercherons un restaurant pour le déjeuner.

La pente du chemin peut atteindre parfois les 20 à 25% et le muret souffre parfois de chute de roche ou d'érosion. Dans l'ensemble il est entretenu.Ceux qui m'ont vu à la montagne savent à quel point je suis à l'aise dans ces situations. Pour ceux qui veulent faire le même trajet vous n'aurez qu'à suivre la rayure qu'a fait ma fermeture éclaire de poche de mon short contre la falaise où les pierres côté opposé au trou....😰

Cependant la pente étant forte, après une trentaine de virages, nous arrivons dans une zone arborée et avec des cultures étagées. Nous entendons des oiseaux et plus nous descendons plus la végétation devient exhuberrante.L'eau coule dans des levadas, canalisations qui distribuent l'eau dans les plantations . La main de l'homme a façonné extraordinairement, à la force des mains, d'un travail colossal les paysages de cette contrée hors normes.

Dans les passages habités, les gens nous attendent pour nous vendre leur production. Le manque d'argent est criant et la pression forte mais cordiale.Les touristes sont réputés riches. La saisons des touristes commence à peine et nous les prenons parfois au dépourvu. Des enfants nous saluent avant d'appeler " Mama, tourists".

Au village nous nous arrêtons chez Sandro, un français du Lavandou installé ici depuis plus de vingt ans tombé amoureux du coin suite à un voyage pendant une année sabbatique

A notre arrivée,deux femmes sont en train de moudre le café au pilon à l'africaine. Il s'en dégage un parfum suave de café très agréable. Sandro acheté le café aux paysans locaux. Il le torréfie et le vend. Son restaurant comporte une boutique d'artisanat local, bijoux sculptures, produits locaux, rhum etc... Nous avons vu des caféier en descendant et vu déjà des femmes avec un pilon.Nous ne savions pas que c'était pour moudre le café. Sandro vient d'ouvrir après une longue fermeture due à la situation sanitaire mondiale. Il n'a pas grand chose à nous proposer pour le repas . Une bonne plâtrée de spaghettis va satisfaire nos appétits.Nous goûtons le café local. Perso, je l'ai trouvé un peu avec un goût de brûlé mais le reste du groupe l'a apprécié.

Notre taxi nous rejoint à notre demande et nous traversons la luxuriante vale do Paúl.pour rejoindre d'abord Ribeira Grande au bord de l'océan puis en longeant la côte Ponta do Sol où nous comptons trouver un gîte pour la nuit. Notre taxi nous mène chez Vitoria qui nous propose pour 35€, chambre pour 2 avec douche et petit-déjeuner. L'intérieur est presque luxueux, très propre.

Il y a une terrasse et vue sur l'océan de toute les fenêtres.Devant il y a eu un aéroport mais il était tellement dangereux qu'aucun pilote n'acceptait de venir s'y poser. Il a été abandonné.

Après s'être installés une petite balade dans le village nous fait découvrir un petit port de pêcheur hallucinant.

Pourquoi est-il hallucinant ? Ce sont l'entrée et la sortie du port pour les pêcheurs qui sont extrêmement périlleuses.

Il n'y a qu'un mince couloir entouré d'écueils et les vagues sont énormes très souvent, ils doivent s'insérer d'une certaine façon dans les vagues qui doivent les porter en surf jusque dans le port où a une dizaine il remonte les lourdes barques en bois sur la pente cimentée de mise à l'eau.

Le dimanche étant un jour chaumé nous n''assiterons pas au départ ou à l'arrivée des pêcheurs.

Il y a un peu plus loin un rocher qui abrite une sorte de piscine naturelle dans la mer, Simon s'y est baigné comme les jeunes locaux. Il y a peu d'endroit où c'est possible les vagues et courants rendent la baignade très dangereuse.

Le soir repas à la terrasse de chez Béa, une française installée depuis longtemps . Son restaurant s'appelle " La Caleta". La cuisine est savoureuse et on a bien mangé et bu pour 900 escudos soit moins de 9€.

Ensuite retour à l'hôtel pour une bonne nuit de repos.