Réveillé tôt ce matin par un appel de Simon, il est pas sûr de pouvoir prendre l'avion car on lui demande son certificat de vaccination de la fièvre jaune et il ne l'a pas sur lui. A sa demande je regarde dans ses affaires mais ne le trouve pas. Il me dit qu'il va voir avec sa femme et nous raccrochons. Je reste dans l'expectative pendant un long moment, ame demander combien de temps je vais rester à Saint Laurent du Maroni. Je l'appel une heure et demi après, il a résolu le problème et est en transit à Paris me voilà soulagée.La Guyane à ses charmes, les Guyanaises aussi mais mes moyens financiers et mon âge sont 2 obstacles à plus amples découvertes. A 9h30, je vais sur la terre ferme et pose mon Jerrican vers la marina. Je vais acheter le pain et jetter un coup d'oeil sur le marchéLes prix n'ont pas baissé, je n'achète rien, nous ferons les courses demain avec Simon, le Samedi il y a plus de vendeur et de concurrence, les prix sont moins élevés sur certaines étales. Je reviens à la marina où je prends un café en compagnie de David et Seb. Sébastien est prof au lycée, avec le Covid,il est a l'arrêt les classes ont fermé. Il me donne un numéro de téléphone de quelqu'un susceptible de me livrer du gazoil venant du Surinam à un meilleurs prix que si on l'achète en station service. Je contacte la personne par SMS mais à cette heure pas de réponse.... Je retourne au bateau pour le repas. A 14h, je décide d'aller faire un tour en ville, mes pas me mène dans un quartier proche où je ne suisi pas encore allé.Je fais quelques photos, d'abord un papayer couvert de fruits pas encore mûrs.J'ai envie aussi de photographier ces superbes épaves qui entourent la marina et en particulier une pyrogue abandonnée la il y a 2 nuits.Dans les quartiers non visités encore, je découvre un tissu scolaire très développé, de écoles belles, des installations sportives et ludiques accessibles par tous á tout moment. C'est un quartier résidentiel avec un ou deux petits immeubles. La Guyane est un département jeune, on voit peu de personnes âgées mais beaucoup d'enfants en bas âges, des mamans jeunes parfois pas encore adultes, des adolescents et de adultes entre 20 et 40 ans. Les installations sportives sont prises d'assaut surtout celles qui suscitent les rêves de réussites et de gains important( football, basket, danse hip hop, ..) Une des occupations favorites ici, autant chez les filles que les garçons c'est de se prendre en photos selfies ou photos avec poses catalogues people.

La ville et la forêt se côtoient, seul une crique (un affluent du Maroni) les separe.

Certains palmiers abondent en fruits rouge brique quand ils sont mûrs mais je ne sais pas s'ils sont comestibles.

Je fais un retour tranquille à l'esplanade pour boire un jus de fruit.

Mon téléphone étant presque déchargé, je retourne au bateau en attendant l'ouverture de la Marina.LirsU'il ouvre trois jeunes sont là, ils sont arrivés à l'embouchure du Maroni où ils ont jeté l'ancre et sont juste venus faire les papiers d'entrée.Il ne viendrons pas avec le bateau jusqu'ici. C'est une jeune fille le capitaine, le bateau est à son père. Elle vient des environs de Bordeaux. Le couple qui l'accompagne, elle les a pris à Porto au Portugal. Lui vient de sefairevoler son passeport à Saint Laurent. Ils vont partir d'ici en vélo pour aller jusqu'en Colombie.

Il doit pour cela se faire refaire un passeport.je retourne au bateau pour manger. Simon est arrivé à Cayenne, je vais attendre son appel pour que j'aille le chercher au ponton.