Nuit de pluie, qui se prolonge la moitié du matin. Vers 10h je pars faire 2 ou 3 courses en ville. Mis à part, quelques petites épiceries ouvertes tout est fermé le dimanche et les rues sont vides. Je retourne au bateau sans avoir vu personne.apres le repas, le temps est calme, je me décidé à rallier faire un tour au Sud de Saint Laurent du Maroni, voir un restaurant qui s'appelle la goélette spécialisée dans le poisson et visiter le village amérindien de Ballaté et revenir le long de l'aéroport de Saint Laurent.2h de marchés sont nécessaires.Je commence par longer le bagne par le côté que je ne connaissais pas

Je poursuis en longeant l'ancien hôpital dont les perspectives le fascine à chaque fois que je passe devant

Je traverse tout Saint Laurent jusqu'au port ouest sur le MaroniPuis je traverse Charbonnière, centre névralgique des échange en pirogue entre Albina au Surinam et Saint Laurent du Maroni. Ici il y a une grosse activité et un marché improvisé permanent, c'est un port de commerce et de passagers informel.Ce quartier est réputé dangereux la nuit. La journée une forte effervescence due au chargements et déchargement des marchandises des pirogues est un gage de sécurité.C'est un quartier aux maison en bois de forme triangulaire, un peu comme a Madère. Les toits tombent très bas

Sorti de la Charbonnière, je tombe, le long du Maroni sur un cimetière de pirogues

  1. Certaine semblent encore en état. Puis je rentredanslevillage de Ballaté. Tout de suite l'atmosphère est différente, détendu, on sent qu'ici c'est un endroit pour jouir simplement de la vie, peu de richesses affichées, pas de haies ou de rideau de fer,des extérieurs investis et planté de fruitiers et d'arbres décoratifs fleuris ou non.C'est un endroit où l'on aimerait vivre. Les gens sont zen, detendus, ils vous saluent avec nonchalance.Le village est bordé par le fleuve et une crique, c'est a dire un affluent du Maroni, nommée crique Ballaté.

Les décorations de Noël ont un air incongru.L'école primaire est à la sortie du bourgA la sortie une petite route en terre mène à la Goélette, restaurant fermé à l'heure ou j'arrive et défendue avec ardeur par un chien qui prends son rôle très au sérieux, mou aussi d'ailleurs qui bat en une retraite peu glorieuse mais sain et sauf du fond de culotte et des mollets.Je rejoins la grande route qui longe l'aéroport pour rentrer dans Saint Laurent.Il y a des arbres dont je ne connais pas les fruits

Je traverse la ville assoiffé sans rien trouver d'ouvert. Je file à la gargote près de la Marina siroter un jus de cupuaçu et engloutir une part de gâteau manioc noix de cocoSur le ponton, un jeune couple le demande de les emmener faire un tour avec l'annexe, j'apprends plus tard qu'ils ont fait la demande à Christian et Tan, je refuse et me rend sur le bateau de Frank qui est seul pour lui donner mon mail et lui proposer d'aller manger quelque part. Problème : dimanche tout est fermé, Je l'invité à venir sur Aventurine pour une soirée crêpes improvisée et nous passons vers le bateau de Christian et Tan pour les inviter.Ils acceptent et j'emmène tous mes invités sur l'annexe qui atteint la sa limite de flottabilité.

Apéro et soirée sympa sur Aventurine pendant qu'il tombe des cordes dehors. A10h je ramène chacun sur sa nef respective et reviens à la mienne pour bloguer. Demain je suis invité à midi chez Tan et Christian . Nous mettrons au point notre sortie à Kourou et ferons les réservations nécessaires.