La nuit a été plutôt calme sur le plan météo mais un intense trafique maritime rend très périlleux notre approche de Freeport en raison des virements de bord fréquents qui multiplient les traversées de ce genre de rail maritime. Physiquement et moralement c'est épuisant car on dépense beaucoup d'énergie sur les winchs et ce n'est pas payant en terme de cap et de durée de la traversée. Bref une nuit ou nous nous approchons seulement de 20 à 25 miles de notre destination, nous finissons au moteur sous peine de passer une nuit complète de plus en mer. Les 25 derniers milles ont été très longs. De plus à l'arrivée nous devons contourner un immense porte-container chinois en attente de place dans le port de commerce. Enfin vers 16h nous entrons dans le canal qui doit nous mener à une place de mouillage face à une marina. Nous mettons le pavillon jaune en attendant. Pas le temps de souffler, à peine assis, une bière à la main, qu'un bateau s'approche. C'est

legardien de la marina. Mouillage interdit soit on part soit on va à la marina du yacht club de Gran Bahamas. Nous choisissons la deuxième solution. Bien que plus doué en anglais qu'en espagnol, j'ai du mal a tout comprendre. En fait il veut un résultat de test Covid négatif, rien à faire du pass vaccinal. Du coup, on peut prendre une douche mais pour le reste nous sommes consignés sur le bateau jusqu'à un résultat négatif du test qui nous sera proposé demain sur le bateau.Pour le moment, impossible de mettre les photos car mon abonnement est dépassé, il faut que je le renouvelle . Je vois ça avec Jennifer d'"Esperluette Design 21" ma web master préférée. Dommage, ici c'est grand luxe tout americanisé, des immeubles avec marina privée, bateaux de pêche sportive, catamarans haut de gamme, bar lounge à l'anglaise et un quant-a-soi assumé. Sourires et saluts de façade, un lightmotiv "relax" qui revient souvent mais une distance et une froideur toute anglosaxonne.