Nous arrivons comme prévu vers 3h30 du matin, sur l'isla de la juventude à la Caleta Puerto de Frances. La lune ne s'est pas encore levée, il fait nuit noire et nous devons nous fier à nos téléphones pour jeter l'ancre. La navigation a déjà été stressante car à 2 ou 3 miles nautiques de la côte sans visibilité, il faut toujours être sur ses gardes. Une fois l'ancre jetée, nous allons nous coucher. Vers 7h30, je me lève et vais voir où nous sommes. D'abord exactement où nous avons choisi sur la carte de navigation sur le téléphone, ensuite c'est une plage aux eaux turquoises, sauvage, déserte le matin. A côté de l'anse où nous sommes, la bien nommée port du français il y en a une autre avec des aménagements. Entre les 2 des affleurements rocheux où peut être logent quelques langoustes. Ce matin nous récupérons un peu. Toilette, lecture et quelques menues réparations de plomberie nous emmènent jusqu'au repas de Macédoine et blanc de dinde. Nous

mangeons notre dernier morceau de fromage. Les fruits nous manquent ainsi que les légumes frais. Simon n'a plus de yaourts. Nous avons hâte d'aller nous ravitailler au Mexique. Nous avons un jour et demi de navigation ( 200 miles nautiques environ. Nous partirons demain matin pour arriver après demain dans l'après midi.).

Après un petite sieste nous affretons l'annexe et nous rendons sur la plage ou quelques personnes semblent affairées. Ce sont des pêcheurs a la ligne mais aussi au fusil sous marin. L'un d'eux passe devant nous avec un impressionnant tableau de pêche accroché à un bâton qu'il porte sur l'épaule. Il porte au moins 20kg de divers poissons de belle taille dont certains ont été étêtés. Au nord de la plage des récifs de coraux nous engagent à les visiter. Ils sont très poissonneux malgré le peu de profondeur, il y a beaucoup de cavernes, hélas sans langoustes mais la visite vaux le coup, nous nageons au milieu de poissons multicolores et quelques coraux encore vivants. Nous allons au bout de la plage proche des rochers.En arrivant nous derangeons quatre balbuzard qui s'envolent à notre approche. Des pancartes indiquent que nous sommes dans un parc régional et qu'un certains nombres de règles régissent sa fréquentation. Il y a peu de fond et les herbiers et c

ailloux

qui composent le fond sont déserts. Les rochers sont plus loin que prévu et difficiles a atteindre à la nage vu le peu de fond. Au retour, nous trouvons une tête de poisson, certainement liée à la rencontre du pêcheur a notre arrivée. Nous la ramenons sur le bateau pour tenter de s'en servir comme appât. La zone semble poissonneuse sait-on jamais. Notre départ à la rame fait spectacle pour les pêcheurs. Lorsque nous mettons le moteur après avoir passé les massifs de coraux ils nous font signes de continuer de ramer. Apparemment mon style a du les faire rire.Un salut amical ponctué de bref échange. Au bateau nous rangeons l'annexe et tentons notre chance avec un morceau de poisson. De prime a bord ce n'est pas la curée. Pas la moindre touche à la ligne, jusqu'au coucher. Un repas omelette aux patates et oignons vite fait bien fait et nous nous couchons de bonne heure pour récupérer de la nuit dernière, sachant que la prochaine sera entrecoupée des quar

ts.