Aujourd'hui nous ne pouvons pas rester au port. Toutes les places ont été reservees. Nous irons aux Saintes demain car le vent va chuter et les vagues s'applanir de moitié. Simon a réussi à ce que Nicole décide de venir avec nous. Nous devons lui éviter le plus possible la galère du mal de mer. En attendant nous jetons l'ancre à côté du port face à la petite plage de sable noir. Avant de partir nous faisons le plein d'eau et de gazoil, quelques courses complémentaires et nous rendons le badge qui sert à ouvrir les portails de pontons et les sanitaires. Nicole va faire une petite randonnée pendant que nous allons mettre Aventurine à l'ancre.

La journée est consacrée à la nage avec masque palmes et tuba et à la pêche mais sans prises pour cette dernière. Quelques coraux se sont installés sur les roches de la digue du port et les poissons de toutes sortes y ont élu domicile. Les fonds près de la plage sont exempts de plantes. Où il y a de la verdure on trouve quelques poissons et d'énormes étoiles de mer blanches

. Sous notre bateau un banc important de poissons genre sardines évolue dans une chorégraphie synchronisée où leurs écailles, telles des paillettes, brillent de mille éclats.

Dans la journée on les voit sauter par dizaines pour échapper aux prédateurs à l'heure de la chasse. Des enfants viennent, accompagnés de leur instituteur et d'un formateur, s'exercer à la pratique du kayak autour du bateau.Un superbe voilier vient jeter l'ancre dans la baie en fin d'après midi.

Le soir nous gratifie d'un coucher de soleil sans nuage pour le masquer.

J'ai le regret de ne pas avoir filmé, dans le port, les plongeons des pélicans au raz des bateaux pour attraper des poissons. A certains moments on se serait cru à Pearl Arbour en plein bombardement Japonais. A trois ou quatre oiseaux, les plongeons se succèdent à une cadence infernale juste avant la tombée de la nuit et le bruit de leurs plongeons massifs et sourds rythme le crépuscule.

Repas blog et au lit pour le soir