Ce matin, je suis réveillé parle bruit de la bôme qui tape. Je vais voir cequise passe, Simon se bat pour trouver duvent mais il n'y en a plus, les voiles battent et changent sans arrêt d'amure au grès des vagues. Je vais l'aider à stabiliser le bateau . Il est démoralisé par le bulletin météo que vient de lui envoyer Michel notre routeur : avec aujourd'hui, les 2 jours suivants le vent sera faible ou absent. Conjuguee avec le fait qu'il n'y a aucun brin de vent, il commence sérieusement à douter de pouvoir aller au mariage de son fils.

Pour éviter que tout batte et risquer la casse, nous abattons la grand voile, bloquons la bôme et nous laissons la trinquette chercher le vent. Nous derivons ainsi pendant une ou 2 heures puis le vent du sud annoncé commence à se mettre en place. Les bascules de vent sont épuisantes nerveusement et physiquement. Le vent change sans arrêt de direction mettant à mal toute tentative de réglage. Dès que le vent s'est installé nous avons hissé la grand-voile et nous sommes repartis d'abord doucement puis a un rythme de 4-5noeuds au largue ( vent de travers).

Pendant ce temps calme, Simon fait le pain pendant que je vais libérer complètement le génois de son attachez l'avant du bateau pour pouvoir le déposer sur quai avant d'aller amarrer le bateau à un ponton.

La préparation d'un repas salade de carottes, pomme de terre au four et sardine à la crème de gruyère occupe tout le reste du matin.

Pas de café a midi, nous avons entamé blé dernier paquet de 250g ce matin 'ous me gardons pour le matin. Un petit thé à la menthe l'a remplacé et ça l'a fait 🙂.

Une petite brise nous porte a 3+4 noeud. C'est mieux que rien mais pas d 'arrivée prévue avant 5 jours.

La journée s'étire au rythme du bateau, très lentement, le moral est au niveau de la vitesse, très bas. Malgré tous nos essais de réglages possibles, aucun n'a donné de résultat tangible et durable, immanquablement la vitesse retombait à 2noeuds ou moins. Le manque de voile d'avant digne de ce nom et de carburant se font cruellement sentir.Les 2 jours qui viennent s'annoncent du même genre. Il nous faut prendre le mal en patience.

Après un repas de pâtes,, Simon fait la vaisselle et va se reposer en attendant son quart à 21h. Je veille au grain ( même si il n'y en a pas) en attendant d'aller me coucher. Le ciel est dégagé et la mer s'anime une houle nonchalante.