Nous avons trouvé hier soir des gens intéressés pour aller faire un tour à Sao Antao. Il faut prendre le ferry pour s'y rendre puis soit on randonnée soit on prend un aluger ou un taxi (beaucoup plus cher) pour visiter l'île. Nous avons pris rdv pour ce soir 18h au floating bar de la marina. Ce matin, après un bon moment passé sur le blog pour améliorer et corriger les contenus, je pars en ville pour acheter un maillot de bain trouver un clef minute car j'ai perdu les doubles de clés du bateau. Après une dizaine de "chinois" magasins de vêtements ou bazars tenus par des asiatiques, je finis par trouver mon bonheur pour 3€. Par contre j'ai pas trouvé pour les clés. De retour au bateau Jean le breton me demande de lui passer la tondeuse pour raccourcir ses cheveux. Il s'installe sur le ponton avec un tabouret et me voilà merlan comme devant 🤪.

Il n'y a pas eu massacre à la tondeuse a Mindelo!!!

Il nous emmène ensuite manger chez Lucha. C'est un petit bouiboui avec quelques tables qui fait aussi épicerie. Le patron nous propose un plat avec légumes ou avec frites, et poisson ou poulet. Pas de pain c'est le riz qui fait office.Dans le légumes, il y a des bananes cuites. Elles ont la consistance des châtaignes cuites chez nous, sinon, on trouve des oignons, pomme de terre, des racines genre ignames mais que je ne sais pas reconnaître, tomates salades, épinards, poireaux concombre, et des fruits oranges (mangues?) Sans trop de goût. L'ensemble est bon et roboratif

Avec la bière 450 escudos, soit moins de 4,5€ le repas.

Ensuite Jean nous emmène à l'alliance française, pres de la marina pour boire un café.

C'est une cour intérieure recouverte par un caillebotis pour protéger du soleil. Un courant d'air fait office de climatisation mais en plus agréDe retour au bateau, Jean apneiste amateur plonge sous Aventurine pour resserrer l'hélice qui a souffert avec le sac qui s'était entortillé et que le plongeur de l'autre jour avait enlevé. Je retourne faire quelques courses en ville et ensuite Simon monte en haut du mât pour récupérer la drisse de grand-voile. Nous lui avons préparé un messager ( un fil mince avec des gros plombs de pêche en chapelet accroché en avant). Il l'introduit ben haut du mât par une poulie, l'intérieur du mât n'est creux . Je je récupère par une fente en bas par ou passe habituellement la Driss. Simon montrant une impatience car le mât bouge beaucoup nous presse un peu, nous tentons d'attacher la drisse au messager,. Elle monte bien mais l'épaisseur et les boues font que ça ne passe pas dans ma poulie.

Nous retrouvons les gens avec lesquels on ira visiter l'île de Santo Antao. L'une d'elle connait parfaitement le coin et a des carte genre IGN pour randonneurs. Il nous prépare une visite sympathique sur 2 jours avec une nuit sur place.Noys irons acheter les billets du ferry demain matin.

Repas sur le bateau d'avocats achetés le matin au marché mais un peu verts et d'une omelette. Le floating bar est animé par des musiciens.

Le soir, Jean m'emmene au birdy Jazz, un bistrot musical en ville . Simon et Nicole préfèrent se reposer et profiter de la musique ici.

Tout se passe sur le trottoir mais l'équipement est au top du son et de la technologie.

Au départ il y a un chanteur et un organiste. Belle voix et bon musicien nous emmènent sur la façade nostalgique de la musique Cap Verdienne qui peut se faire plus rythmée et chaloupée se rapprochant de sa cousine Brésilienne. En face sur l'autre trottoir une mère et son enfant de 2 à 3ans profitent de l'ambiance musicale, l'enfant est emporté dans une dance instinctive gracieuse.

https://youtu.be/fanwHumOflM

Quand le rythme s'accélère, les couples se lancent dans des danses collées serrées suggestives. Après 30mn, un saxophoniste vient à pied se joindre à la formation.

Le concert continue, le chanteur a une voix magnifique et les musiciens sont de vrais professionnels. 30mn plus tard,s'installe c'est un bassiste qui s'installe.

Puis c'est le tour 30mn plus tard d'un percutionniste

La soirée s'écoule dans une douceur tropicale, entre rires, musique, danses. Riches et pauvres réunis autour de cette culture dont on sent que Césaria Evora a été la porte drapeau mondiale et que son esprit plane au dessus du spectacle.

Notre chanteur laissera sa place au micro à une jeune femme toute aussi émouvante et talentueuse et a un homme plus mur ensuite, visiblement connu localement qui entonfaim et tendant la main quelques standards brésiliens.

Au retour nous sommes abordés par une femme connue pour se droguer et comme picpocket qui cherche à nous soutirer quelques pièces et un adolescent très insistant, montrant qu'il a faim . Mais tout reste calme La soirée se termine bien.