Nuit de chaleur difficile de dormir, la journée de repos après la rando d'hier s'annonce mal. En allant à la boulangerie ce matin, je croise un jeune homme en fauteuil roulant qui déboulle une rue sur 2 roues tout sourire et qui me salue de sa bonne humeur. Du coup ça me remet la banane et je redémarre sur de bonnes bases . Nous prenons notre petit déjeuner et direction les marchés avec notre voisin breton, Jean, pour acheter quelques fruits et légumes pour assurer petit déjeuner et souper. Nous sommes déçus par les prix et la qualité des produits au marché CapVerdiens. Les photos qui suivent sont de Nicole, la femme de Simon.

Nous nous rabattons sur le marché africain où les prix sont plus acceptables. Nous allons ensuite sur le marché aux poissons où 'otre ami breton nous présente sa vendeuse préférée. Nous avons 3 tranches de thon frais (750g), bien rouge pour 2€.

Nous ramanons les courses au bateau lavons poisson, fruits et légumes avant de les ranger. Puis nous retournons en ville pour des achats pour le bateau mais ne trouvons pas ce qu'il nous faut. Nous allons manger dans l'un des restaurants recommandés par notre breton préféré où selon ses recommandations nous commandons chacun une catchupa, plat traditionnel Cap Verdien: une au poisson, une a l'omelette et une au chorizo.

Celle qui est presque finie, ceux qui me connaissent savent déjà que c'est la mienne, je suis le luky Luke de la fourchette, j'avale plus vite que mon ombre.. la catchupa c'est un mélange de légumineuses, d'oignons et de maïs assez compacte et bourratif, accompagné de viande, poisson ou oeuf. le tout accompagné d'une sauce sucrée et fruitée que je n'ai pas su déchiffrer mais très bonne

Prix du repas avec 1 bière et un café 5€ chacun.

En début d'après midi je dois aller à la poste pour acheter des timbres. Pas question de rentrer comme ça, un vigile est derrière la porte à l'intérieur et distribue des billets d'attente à tour un chacun au mesure des arrivées. Il fait rentrer une personne qui va sur un siège d'attente pendant que la précédente est au guichet. Le rythme est nonchalant mais ça ne gêne personne ici. Après une demi-heure d'attente, j'accède à mes timbres(60 escudos pièce soit un peu plus de 50ct d'euro) . On retrouve ces longues files d'attente devant les banques dont l'accès doit se faire selon le même principe.

Après midi, Simon et Nicole vont à la plage, je vais en ville chercher un maillot de bain, le mien doit faire sa vie je ne sais dans quel tambour de machine à laver de lavomatique à Montceau. Après plusieurs bazard chinois, j'ai l'oeil attiré par une boutique chinoise aussi qui vend des vêtements d'une marque de sport connue. Je vais trouver ma vie pour 3 €, certe pas de la marque évoquée, mais qui pour 3€, sauvera la morale et le sens esthétique populaire. De retour au bateau, j'arrive en même temps que Simon et Nicole. Nous décidons d'essayer de réparer la Driss de grand voile. Notre voisin vient à la rescousse. L'opération consiste à hisser Simon en haut du mât (14m) à l'aide de la balancine pour qu'il face descendre à l'intérieur un petit cordon plombé,appelé messager, que je dois récupérer par des sortes de meurtrières en bas du mât. Une fois récupéré, je dois fixer voir coudre solidement la Driss de grand voile au messager et Simon dois tirer sur le messager pour remonter le bout, le passer dans la poulie dédiée et le redescendre par l'extérieur jusqu'à la grand voile.

Problème, le plomd choisi ne passe pas dans la réa et fini par se détacher et tomber dans l'eau. Un autre plaisancier nous ramène un chapelet de plomb. La nuit tombante nous repoussons à demain la reprise du travail. Repas du soir nous invitons notre voisin à venir partager notre repas de riz et de thon dont il se charge de la cuisson.Le tout accompagné d'un Pommard déclassé qu'il a apporté. Repas blog, dodo ...😴