Ce matin au petit déjeuner se décide une randonnée au Monte Verde, la montagne la plus haute de l'île (750m).

Il y a environ 11km d'itinéraire dont la moitié en côte d'une moyenne de 8 %. Nous préparons casse croûte et boissons. Nous voilà partis vers les 8h30 du matin. Nous traversons des quartiers aisés côtoyant ceux de grande pauvreté.pour rejoindre la route.

Sortis de la ville nous longeons une des deux routes principales de l'île. Le traffic est relativement intense et la marche le long de la route est pénible ben raison du passage fréquent des voitures et camions qui nous rasent de près et souvent à vive allure.

Nous apercevons au loin noyée dans la brume notre destination.

Les différents points de vues s'offrants à nous révèlent un habitat dispersé dans des zones désertiques, très montagneuses voir parfois improbable. La technique est souvent la même, la montagne est taillée, creusée pour faire une plateforme de la taille de la maison souhaitée qui s'érige ensuite à la place choisie.

Puis à mi-chemin, nous empruntons une route pavée, ce doit être l'ancienne, construite par les esclaves, à l'époque du traffic négrier dont le Cap Vert est une plaque tournante, qui surplombe celle que nous venons de quitter.

Nous revenons brièvement sur le bitume et reprenons cette route pavée qui nous monté jusqu'au sommet du Monté Verde.

La végétation depuis quelques temps a fait son apparition , petits arbustes, rares touffes d'herbe. Elle se densifié au fur et à mesure de notre ascension.on aperçoit des troupeaux de vaches et de chèvres.

Simon et Nicole insistent pour que je parte devant ils ne sont pas sûrs d'aller au bout. Je pars donc seul à la conquête du toit de l'île après que nous nous soyons partagé les victuailles. L'ascension est raide dans cette partie et je peux suivre les bus et alugers qui conduisent les touristes dans un périple autour de l'île et empruntent cette route pavée pour monter sur la montagne. La route serpente le long d'une falaise abrupte d'où doit tomber régulièrement des cailloux ou rochers qui jonchent les bords de route. Malgré mon vertige je monte pluto côté précipice, heureusement que c'est très venteux, ça sèche les grosses gouttes de sueurs que le vide parfois vertigineux génère dans mon corps tordu par la peur panique qu'il génère.

Au deux tiers delà montée, la brume arrive en rivière par les ravines encaissées directement de la mer surchauffée poussée par des vents puissants qui déchausser ma casquette a certains endroits. C'est cette eau qui permet à la végétation de pousser. Cette verdure est le lieu d'habitation d'oiseaux, (moineaux, serins divers, choucas des montagnes) et d'insectes(sauterelles etc..)que l'on voient plus dès que l'on redescente un peu.

Les autochtones qui travaillent dans les champs à ramasser herbes et maïs levent la tête à mon passage, me saluent et parfois m'encouragent. Arrivé tout en haut, je suis accueilli par une meute de chiens toutes dents affûtées et bien exposées. Je commence à faire demi-tour sans demander mon reste quand un militaire sort du bâtiment proche et me montre du doigt la direction que je m'apprêtais à prendre soit le demi-tour.c'est une station d'antennes gardée par des militaires.

Je m'arrête 200m plus bas pour une pause casse croûte sur le bord de la route puis je redescend jusqu'à"La Cabana de cha de Monte Verde".c'est une cabane financée par l'UE dans laquelle il y a un bar minuscule et a côté une terrasse sommairement aménagée avec un panorama époustouflant quand la brume se dissipe.

Je m'y arrête, prend un café et quelques photos. Avant de repartir.

La descente est plus aisée, après 500m, je retrouve Nicole et Simon, qui arrivent à leur tour au sommet. Ils n'ont pas encore mangé. Nous nous installons sur un muret au bord de la route avec une vue épisodique sur des pillages sauvage d'une autre partie de l'île avec des apics impressionnant.

Simon monte la Cabana de cha chercher du café avec un thermos. Il en revient quelques temps après le patron lui a payé un ti-punch local délicieux 🤢.. pourquoi j'y ai pas eu droit?. Après un repos réparateur nous redescendons sans difficulté à Mindelo

Seul moment pénible c'est les 2 ou 3 km ou l'on doit longer la route. Arrivés près de la marina nous nous offrons une pause raffraichissement au bar habituel. 20km c'est déjà une belle ballade. Repas au bateau et coucher tôt