Aujourd'hui nous avons dû aller à la police maritime pour faire "notre entrée" sur le territoire. Un formulaire à remplir avec nos numéros de passeport et les papiers du bateau qu'ils conservent jusqu'à notre départ.

Au retour nous voyons débarquer d'un ferry tout un train de pickup charger de victuailles et d'animaux de la ferme. Il viennent de l'île voisine, Sao Antao, qui est plus élevée et sert de jardin pour nourrir la population de Mindelo.

Puis nous sommes allés acheter une carte sim avec un peu de data car communiquer dans des bars ou des lieux publiques est compliqué en raison du bruit (musique, discussions à forte intensité vocale,etc) nous trouvons notre bonheur pour une dizaine d'euros.

Ensuite Simon part chercher sa femme à l'aéroport qui nous rejoint ici pour une quinzaine de jours.

Pendant ce temps, j'essaye de me débrouiller avec mon nouveau forfait mais c'est galère de faire migrer les comptes il vaut mieux utiliser les partage de connections wifi, en particulier pour suivre ses comptes bancaires.

Finalement je dois retourner au magasin pouvoir profiter du data. Le vendeur me fait gentiment une rapide manipulation et miracle tout fonctionne.

De retour au bateau, je vois tout un attroupement et un homme avec masque, tuba et combinaison de plongée près du bateau. Un employé de la marina est sur le ponton. Je lui demande ce qui se passe. Il me demande si Aventurine est mon bateau. Je lui répond que je suis l'équipier. Il me dit que le plongeur a remarqué qu'il y avait quelque chose de pris dans l'hélice. Comme je m'approche du bateau, le plongeur qui est dessous ressort, prend son souffle et replonge au niveau de l'hélice. Il ressort avec un sac plastique comme ceux tissés en plastique qu'on nous vend dans les supermarchés pour emmener nos courses, complètement déchiqueté par l'hélice. Il me dit qu'il faut une clef pour resserrer. J'appelle Simon qui me dit qu'il veut voir d'abord ce qu'il y a sous son bateau. Je demande au plongeur de n'attaquer aucun travail avant que le propriétaire ne donne son accord. Il me dit être à disposition si besoin. Au retour de Simon et Nicole nous allons manger au restaurant, elle ne pensait pas qu'il y a 3h de décalage avec la France. Du coup ça lui fait un repas à 17h, il est 14h ici. Nous mangeons un plat du jour avec poisson, pomme de terre rotie et un peu de salade, une bière un café et une pâtisserie

Le tout nous revient à un peu moins de 9€ chacun.

Puis nous allons en promenade pour lui montrer le point de vue et les marchés un peu plus animés d'hier mais ils sont sur le point de fermer : le marché africainLe marché aux légumes Capverdien

Le marché aux poissons qui ferme.


Et le marché des petites boutiques ou travaillent plein de petites mains.avec des mosaïques typiques du Portugal sur le côté des étals.

Dans les rues les façades sont colorées mais juste la façade

De retour à la marina on passe à côté des transport populaires ici : les alugers. Ils sont officiellement reconnus et ont une plaque au dessus de la cabine du chauffeur. Celle que j'ai photographiée est luxueuse car il y a un toit et des bancs en bois peint. Parfois il n'y a ni toit ni banc.

De retour au bateau Simon plonge pour constater qu'on a failli perdre l'hélice. Notre voisin était plongeur et se propose d'aller resserrer le boulon demain. Je voulais ressortir pour aller acheter des cartes postales mais contrarié par la perte du double des clés du bateau que j'avais dans la poche et mon téléphone qui me fait un delirium "treminformaticens" je reste, me sert un petit verre de vin pour boire tranquillement à la tombée du jour et peofitert d'un peu d'air respirable. Notre ami malgache vient nous saluer car il lève l'ancre demain

Repas léger sur le bateau et Nicole et Simon vont se coucher. Je met mon blog à jour et ferai de même. Il est tôt, 20h30 ici, 23h30 en France.