La nuit s'est passé sans trop d'encombrer. Vers 22h30, je suis réveillé parce que le bateau n'avance plus. Je vais voir Simon, en regardant la girouette, le vent a virer, il est complètement a l'arrière. Nous réglons les voiles en conséquence, le bateau repart. Toute la nuit, il avance entre 3 et 5 noeuds sous une demi lune qui se lève vers 2h du matin.. C'est peu mais très confortable. Je relaye Simon un peu plus tôt car il est épuisé de sa nuit d'insomnie. Je fais un quart de 4h pour lui permettre de se remettre. Je vais le réveiller quand je ne peux plus lutter contre le sommeil. Lorsque je prends mon dernier quart, le jour est prêt à se lever. Je fais ma toilette et prépare le petit déjeuner. Lorsque Simon se lève, dès qu'il est prêt nous tangonnons le génois afin de l'ouvrir en grand et lorsque le vent tourne a nouveau nous mettons les voiles en ciseaux après avoir lâcher les 2 ris de la grand-voile. Nous avançons sous un soleil de plomb, Simon

se

rafraîchit a l'eau de mer je me mets à l'abri dans le bateau où je fais le pain et contrôle la navigation sur les instruments. A midi je prépare un repas cassoulet de conserve, les fruits et légumes frais nous manquent. L'après midi ,poussés par un vent arrière mollet, nous avançons entre 3 et 5noeuds. Vers les 27h, nous devons enlever le tangon, le vent tourne et est au largue ( de travers). Nous gagnons un ou deux noeuds de vitesse. Nous arrivons a destination, le canal Rosario qui est une passe étroite balisée par de bouées, entre des rochers à fleur d'eau pour entrer dans un vaste lagon. Des ilets bordé l'est le nord et l'ouest, le sud est fermé par des récifs de coraux. Nous jetons l'ancre dans 3 m d'eau pas très loin d'un récif qu'on nous a certifié plein de langoustes. A peine jeté l'ancre que des grains se succèdent. Nous avons juste le temps d'enfiler un masque pour faire le tour du bateau et voir ce qu'il y a. Du sable et des herbiers de posi

donie

tapissent le fond. Pas de poisson ni de langouste en vu. De tout façon, c'est dans les roches qu'on les débusque. De retour sur le bateau le vent et la pluie sont de passage en concert. La mer devient vert bouteille, le paysage se noie dans le rideau de pluie. Nous mangeons dans le bateau. Demain nous essayerons d'attraper une langouste avec un crochet normalement prévu pour les poissons pris à la traîne. Si nous sommes bredouilles, il y a des pêcheurs sur un ilets à côté qui viennent parfois en proposer. Nous essayerons de le troquer contre de la bière ou du beurre.