Nous sommes arrivés vers 17h30 hier au canal Rosario qui nous a été conté comme un lieu protégé avec des langoustes en quantité dans les rochers et des pêcheurs de ces crustacés sur un ilet desert à côté qui échange volontier quelques une de leurs prises.

La nuit est perturbé par le passage de plusieurs grains avec des vents soufflant à 30 noeuds. Le bateau vibre bruyamment et nous nous levons plusieurs fois pour vérifier que l'ancre tient. Au matin, le calme revient. Après le petit déjeuner nous préparons une sortie vers les rochers pour tenter de trouver et de prendre au crochet une ou plusieurs langoustes pour moi et pêcher quelques poissons pour Simon qui a du mal a plonger. Nous choisissons un petit recif isolé proche du bateau. Je fais un premier tour, il y a énormément d'oursins dont nous savons pas si ils sont comestibles sous ces latitudes. Il y a encore des coraux vivants et je nage dans un véritable acquarium au milieu de poissons de toutes les couleurs. Au bout de 10 mn, je tombe stupéfait sur une petite cavité d'où sortent 2 antennes reconnaissables. Je positionne mon crochet et tire un coup sec sur le manche, je tire un peu la bête mais elle n'est pas accrochée, elle me fait face tout en reculan

t dans

sa grotte. Je recommence mais elle s'est enfoncée plus profondément et finit par sortir par un autre côté.impossible ensuite de l'attraper, ses coups de queues la propulsent loin de moi a grande vitesse.je continue mon exploration et retrouve un peu plus loin mais plus profondément vers 2,5m une autre cavité tout aussi habitée. J'y glisse mon crochet et lorsque ma proie passe dessus je tire violemment. La bête est coincée dans l'arrondi du crochet mais pas piquée. Aussi, dès que je relâche elle se dégage et se sauve vers d'autres horizons. Les deux étaient de belle taille. Je dois me rendre à l'évidence, en attraper est compliqué. Je ne suis pas un champion de la plongée et je fatigue vite. Après 1h30 je reviens vers l'annexe Simon a pris un poisson mais son appât est abîmé et alors qu'il avait plein de touches plus rien ne mord. Nous retournons au bateau pour le repas de midi. Un "sardine, petit pois roulé de dinde façon cubaine" calme nos estomacs

qui

commencent à se manifester. A 14h30, nous retournons au même endroit mais nous n'en trouvons plus, ces malines ont déménagé. De plus la mer est légèrement plus agitée, il y a un petit vent et l'eau est plus trouble. Nous rentrons au bateau et nous allons jeter l'ancre vers la maison des pêcheurs. Ils ne viennent pas nous voir, j'aurai préféré. Alors que nous nous apprêtons à leur rendre visite, un grain pluvieux commence a s'abattre. Du coup nous restons au bateau. Je prépare une pizza pour ce soir et du riz cantonais pour demain. La météo s'améliore et nous permette manger dehors. Mais dès que le jour décline les moustiques attaquent malgré le vent. Ils sont à peine visibles font des ravages. Après le repas un nouveau grain plus puissant s'annonce. Le bateau recule, l'ancre rippe un peu sur le fond puis finit par s'accrocher. C'est un terrain plat et sablonneux avec quelques herbiers et cailloux. La nuit s'annonce mal. Demain nous irons voir les pêch

eurs et

tenterons un troc.