La première partie de la nuit se passe bien. Peu avant ma prise de quart, Simon m'appelle. Il est épuisé par 3 heures de lutte. Le pote lâche souvent entraînant des virements de bord intempestifs et le vent capricieux ajouté à la difficulté. Au moteur, nous remettons le bateau en route mais pas au cap qui n'est plus tenable. Il reprend de la vitesse et l'éolienne de met à tourner. Après 30mn de moteur, je peux éteindre, les batteries se sont rechargée, le soleil se lève et Simon peut aller se reposer. Le vent tourne et le cap redevient bon. Le pilote tient à nouveau. Je peux faire ma toilette et prendre mon petit déjeuner. Quand Simon se réveille, nous mettons le cap Horn aux commandes et il tient bien son rôle une bonne partie de la journée ou N

nous avançons à 9 -10 noeuds. Au début nous sommes un peu trop au nord , le vent étant nord nord ouest, le cap Horn ayant des tendance à faire loffer le bateau( le faire remonter vers le vent).

Après réglage, nous arrivons a prendre un cap plus confortable qui nous ramène sur la route du cap. Là, le vent tourne et il devient bimpossibme à tenir, 'ous 'ous retrouvons inexorablement plus au sud de notre route. Cap Horn ou pilote rien à faire. A la nuit tombante, la mer est plus formée, nous n'arrivons pas à régler la voilure pour que le cap Horn tienne la route. Nous optons pour le pilote quitte à faire tourner le moteur pour recharger les batteries. Nous verrons demain matin si un virement de bord est nécessaire pour rejoindre notre point de route en espérant que le vent tourne et que ce ne sera pas à faire. Le soir je fais cuire du riz à l'eau de mer, résultat dégueulasse, trop salé,.à la limite du mangeable. Il faut couper moitié avec eau claire. Je dors dans le carré car le bateau bouge beaucoup avec les vagues et c'est le lieu où ça se sent le moins.il fait nuit noire, c'est la fin de la lune descendante.

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Envoyé de mon appareil Android avec K-9 Mail. Veuillez excuser ma brièveté.