Beaucoup secoué par les vagues, j'ai peu et Al dormi cette nuit. Le vent est stable autour de 11 à 12 noeuds il pourrait monter jusqu'à 19 dans la journée. Les vagues sont hautes et de travers. Bref, la fin du voyage sera éprouvante, c'est un film déjà vu qui ne nous fait plus peur.

La journée commence par un beau lever de soleil.

Ce matin, Simon fait le pain. Je vais vérifier une goupille qui tient la baume et qui nécessite d'être remise en place. Pour le moment pas de soucis ça devrait tenir jusqu'à l'arrivée.

Repas de midi fait de conserves: pieds de vache aux pois chiches.

Vers 13h30, nous apercevons un cargo au loin. Ce doit être un pétrolier. Ça faisait longtemps que nous n'avions vu un bateau. Ce qui veut dire qu'il va falloir être attentifs. Il doit y avoir une sorte de couloir de navigation le long des côtes d'Amérique latine pour les navires faisant du cabotage.

Par ailleurs le bateau tape fort avec les vagues, nous naviguons vite et les rencontres sont brutales.

Le dernier point de repère que nous avons choisi est sur la carte papier, un peu au nord est de Natal. Pendant toute la traversée nous n'avions que le traceur gps et nos téléphones avec l'aide de l'iridium (téléphone satellitaire) pour nous repérer. Le fait de pouvoir en plus voir sur une carte papier l'avance du navire a chose de sécurisant, rassurant même si la technologie numérique est très sûre.

Vers 16h toute jeune troupe de dauphins( une trentaine environ) vient par bonds successifs s'egayer autour du bateau. C'est un spectacle réjouissant de les voir nager avec autant de grâce et d'aisance autour du bateau et devant l'étrave. Ils apparaissent souvent entre 16 et 18h, peuvent rester un moment et disparaître. Aujourd'hui ils restent un quart d'heure. J'ai aperçu un autre navire à l'horizon, on approche vraiment des activités humaines.

Ce soir la dernière nuit se prépare, de grosses vagues annoncent l'inconfort. La fatigue et l'énervement se font sentir, il est temps d'arriver

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Envoyé de mon appareil Android avec K-9 Mail. Veuillez excuser ma brièveté.