Après une bonne nuit paisible malgré le vent, nous nous réveillons sous la pluie vers 6h.

Nous devons aujourd'hui appeler la marina pour une place éventuelle. Le but est de faire le plein d'eau et de recharger les batteries du bateau. Après plusieurs appels, Simon finir par avoir une secrétaire qui nous renvoie sur les inscriptions par internet ce qui a déjà été fait avant de partir de Guyane. On a pas eu de réponse? "Vous devez attendre la reponse par mail" Il faut combien de temps? Elle ne gère que les mails pas les places de port dont d'ailleurs elle ne peut nous dire la disponibilité de place..

Nous remplissons un tas de formulaires informatiques pour l'entrée et sortie du territoire, contre le Covid, vu le temps qu'il faut ici, nous le faisons pour la Guadeloupe où nous devons aller d'ici 4 jours.

Pour se rapprocher de la ville, nous changeons 2 fois de place. La première fois nous nous installons au milieu de voiliers avant de nous rendre compte que nous sommes au milieu d'une zone de bouées d'amarrage payantes. Nous visons alors l'autre côté du chenal où tous sembles à l'ancre. Mais,à regarder au loin, je n'ai pas vu que le niveau devant s'élevait rapidement et la quille du bateau s'est enlisée sur le fond. Après quelques hésitations, une marche arrière à toute puissance nous libére et nous pouvons reprendre le chenal pour aller au point repéré. Nous jetons ancre par 7m de fond et je la lâche avec 30m de chaîne pour être tranquille

Nous prenons l'annexe pour aller manger au restaurant et faire les courses. Il fait mauvais, une bruine et le vent qui soulève un fort clapot se conjuguent pour me tremper. En passant, je vois Dominique et Francis sur leur catamaran nous faire signe. Je réponds à leur salut et me promet de les inviter ce soir à l'apéro. Au milieu des bateaux, nous sommes plus abrités. C'est à ce moment que mon téléphone sonne. C'est un journaliste du JSL qui m'avait contacté par message et a qui j'avais donné rdv téléphonique aujourd'hui. Je lui demande d'attendre 20mn et je le rappelle une fois l'annexe amarrée. Nous avons du chercher un ponton pour rejoindre la terre. Il suffit de regarder, les annexes s'agglutinent à eux comme des abeilles autour de leur reine. Nous nous mettons à la recherche d'un boui-boui pour manger. J'appelle le journaliste pour entamer une discussion hachée à cause du vent et de sa connections internet qui bat de l'aile. après 20mn de discussion, je me rends compte qu'il n'a pas trouvé trace de mes écrits quotidiens. Je lui explique le fonctionnement. Il trouvera matière à faire un article. Il va falloir que je fasse un article pour expliquer où les trouver( les articles) . Je vais demander conseil à Raymond Devos...

Au resto Simon prend un Bokit sorte de hambourger local et moi je me lâche, car j'en rêve depuis les années 80, sur un lambi grillé. En Guadeloupe quand j'y suis allé, nous devions manger du Lambi dans une gargote au bord de la plage mais le jour où on s'est décidé était son jour de fermeture, sûrement un dimanche. C'est un très gros coquillage. Du souvenir de ce qu'on m'avait expliqué, il s'attendrit sous les coups comme les calamars . Là je l'ai trouvé un peu coriace. La cuisinière s'est enquise de la réussite de sa cuisson. Je lui ai fait transmettre mon ignorance, du fait que c'est une première pour moi, tout en signalant que j'ai été surpris par le côté très caoutchouc . Je l'ai rassuré sur le goût. En fait ça doit avoir un côté élastique mais pour moi me dit le serveur, je l'aurais trouvé meilleurs moins cuit car il aurait été moins élastique.Nous demandons si nous pouvons aller faire les courses par la mer avec l'annexe pour se rapprocher d'un super. Le serveur 'ous explique où aller et à ma demande me fournit un masque car je les ai oubliés sur le bateau.

Nous reprenons notre annexe et allons dans la direction indiquée. Nous finissons par repérer un ponton avec plein d'annexes. Nous venons. Nous y attacher et là surprise, des chariots nous attendent et l'entrée du supermarché est à 50 m. Le top encore jamais vu pour un plaisancier. On peut quasiment vider le chariot dans l'annexe. On a tout de même utiliser des sacs.

Ensuite Simon est allé dans un shipchandler tout proche acheter une chaîne pour attacher le bateau avec un cadenas. On nous a prévenu que le vol des annexes en Martinique et Guadeloupe est très fréquent.

. De retour au bateau, nous rangeons les courses et je fais part de mon désir d'inviter Francis et Dominique. Simon est d'accord. A mon SMS d'invitation, Francis m'appelle pour me dire qu'il va chez le dentiste, il souffre beaucoup. Suivant comme il se sentira ensuite il me recontactera pour confirmer ou non. Simon se baigne autour du bateau et fais sa toilet à l'eau de mer. J'opte pour une petite partie de pêche. Au moment de mettre la ligne à l'eau, je tire sur le fil pour augmenter la profondeur et du coup m'enfonce l'hameçon sous la peau d'un des doigts avec lequel je le tenait. C'est rentré sans forcé mais pour le sortir impossible même en forçant, la corne acquise en tirant sur les cordages est tenace. Simon m'apporte une pince à épiler. En arrachant avec peu a peu la corne qui retient l'hameçon, je finis par pouvoir le sortir. Je peux entamer une partie de peche au lard de cochon. Je ne sais pas si les poissons du coins en raffolent mais je tente le coup.aprés 30 mn sans touche, face à un vent fort, je lâche l'affaire. Nos amis arrivent peu après 19h30. Nous discutons bateaux, voyages, galères et pannes en tous genres. Ils nous donnent des conseils car ils connaissent bien la Martinique. Demain du coup nous irons sur la plage Sainte Anne jeter l'ancre et nous ferons notre entrée là bas, c'est moins administration et plus sympa en terme de paysage et d'ambiance. Il y a de belles randonnées à faire. Il me donne le nom d'une application de randonnée internationale que je télécharge aussitôt "wikiloc" qui me semble bien.. Après leur départ une soupe et un peu de fromage et c'est l'heure du coucher enfin quand j'aurai finis l'article.