Ce matin il n'y a toujours pas suffisamment de vent, il est de face et de vitesse 7-8 noeuds. La moins mauvaise solution que j'ai utilisée ce matin, c'est un mixte voiles moteur au près serré.on utilisé moins de carburant pour aller à la même vitesse que si on utilise le moteur seul. La difficulté c'est qu'au moindre changement de direction du vent, on ne tient plus le cap.

Ce matin un magnifique fou de bassan masqué vient nous rendre visite, je l'ai photographié.

10h30, la mer est quasiment plate et à peine ridée. C'est la pétole totale. 'ous envoyons un mail à notre routeur pour qu'il nous éclaire de son expérience pour prendre la meilleure option possible

Après le repas temps de repos, je suis dans le cockpit, la tête à l'ombre le corps au soleil, histoire d'entretenir la couleur de ma peau après 7 mois de vie équatropicale . J'ai du tenter 3 ou 4 fois de mettre le génois au moment d'une risée et le rembobiner autant de fois parce qu'il se mettait à contre au bout de 5m'. Une vrai séance de musculation. Je suis courbatu depuis 2 jours. Le manque de vent est plus fatiguant que le vent quand il n'est pas trop fort. Il y a bien un petit vent au bon près mais il est trop faible et pas assez établi, nous sommes au coeur d'un système qui tourne sur lui-même dans le sens des aiguilles d'une montre. Il se déplace dans le même sens que nous et devrait nous devancer peu à peu

. Ce soir nous devrions bénéficier d'un vent du sud qui pourrait nous emmener sur 2 jours assez fortement à certains moments.im nous reste 3 dmu journée et demi de gazoil pour finir cette traversée.

Cela fait plusieurs jours que j'ai remarqué sur la surface de la mer calme ce que je crois au départ être de bulles. Mais en regardant mieux, je me rend compte que c'est une sorte de voile plate, transparente qu'un animal doit se fabriquer pour migrer sur la mer. Je me fabrique une petite épuisette avec une canette en alu, un filet d'oignon vide et du scotch fort. Je ficelle le tout au bout de la gaffe et monte à l'avant du bateau à l'affût de leur passage à portée de la gaffe. Après moultes vaines tentatives je finis pas en attraper un petit pour le voir de près.c'est une sorte de petite moule qui se fabrique un disque gélatineux transparent tout autour d'elle . La partie immergée sert de quille le reste sert de voile. Elles se déplacent presque perpendiculairement au vent. Certaines sont aussi grosse que le cul d'une bouteille. Vers 17h30, un navire apparaît à l'horizon droit derrière nous. Il grandit à vu d'oeil. Peu avant 18h30 l'a.i.s. système de sui

vi des

bateaux sonne, je vais voir le pedigree du bateau, sa direction et sa vitesse. C 'est in porte-conteneurs turque il se déplace à 16 noeuds( nous c'est 4,5) et suis la même route que nous. A l'approche il s'écarte pour nous dépasser mais reste assez près finalement et le capitaine nous salue au passage d'un double coup de corne tout en faisant signe avec le bras depuis le château.

Nous prenons le repas après cette sympathique rencontre,la nuit tombe et des nuages nous rattrapent depuis l'ouest, serait ce le retour du vent enfin?