Nous arrivons à l'entrée de la baie d'Almeria vers minuit. Nous sommes épuisés et nous nous endormons alternativement sur la barre malgré que nous nous relayons dés que le barreur est sur le point de s'effondrer. La baie est immense nous mettons plus d'une heure pour la traverser au moteur en visant le phare qui indique la direction du port de plaisance. Mais en plus la signalisation maritime est perturbée pour nos yeux fatigués par les lumières de la ville. Nous arrivons à l'entrée du port avec difficulté vers 1h30. Nous nous engageons timidement dans le port de plaisance qui a une configuration particulière ne sachant pas s'il y a de la place. Le passage est étroit,nous envisageons de jeter l'ancre devant le port lorsque la radio grésille un message en espagnol.

Stupeur car nous les avons vainement appelés, quelques temps avant, 2 fois sans réponse .Finalement, nous comprenons qu'un homme nous fait signe depuis un ponton en face de nous et qu'il demande les dimensions du bateau.Il.nous invite à le rejoindre et à s'amarrer au ponton où il se trouve.

Sympathique et serviable ce monsieur nous aide et se montre très patient car il ne parle pas français et nous ne comprenons rien à ce qu'il nous explique

. Finalement c'est l'application de traduction de mon téléphone qui nous permet une communication correcte: il voulait juste les papiers du bateau que nous récupérerons à l'inscription.

A 2h du matin nous pouvons nous coucher. Je m'endors aussitôt, profondément, jusqu'à 8h.

Réveil en mode zombie, petit déjeuner, inscription à la capitainerie du port, vaisselle et douche pour moi. Puis nous allons en quête d'une bouteille de gaz dans les stations services les plus proches: Nada! Rien, ces belles bouteilles qu'on vante dans les publicités pratique, légères, en forme de cube il n'y aurait que nous brillants esprits français à en posséder 💪, tous les autres pays du monde n'auraient pas eu 1/10 de notre haute réflexion afin de s'équiper itou de cette si belle invention. Bref pas de pâte au gaz ce midi mais plutôt solidement lacées pour chercher ce graal culinaire pédestrement à travers la ville. (Vaine comme toute quête de graal). En cherchant quelle bouteille aurait une chance d'exister dans le monde entier🤨: réponse aucune, partout sauf en France les bouteilles se rechargent en station service. Mais même ça on a pas trouvé.

De retour au bateau nous nous lançons dans les reparations nécessaires à la poursuite de notre périple. D'abord le pilote automatique qui nous facilite la vie et les manœuvres en particulier la nuit. D'après les infos glanées sur le net, il y aurait des bulles d'air dans le circuit d'huile, il faut purger. Nous purgeons et essayons de le faire fonctionner sur place. Ça demande à être vérifié en situation de navigation... Puis repas et un peu de repos, j'en profite pour consacré du temps au blog. Ensuite je pars en quête d'un lavomatique dont on m'a donné l'adresse, je me plante et rentre dans un pressing. L'homme parle parfaitement le français je lui confie ma lessive, c'est plus cher mais j'ai le temps de faire 2 ou 3 courses. Retour au bateau, repas coucher par tard, mes yeux se ferment illico.