Nos amis à plumes, qui se sont réfugiés sous la capote, à l'abri du vent et de la pluie, ont de plus aimé le confort d'un coussin pour voyager sous l'orage qui s'avère sévère. Peu ou pas de pluie, des éclairs au loin mais un vent fantasque, tempétueux qui nous a donné du fil à retordre du fait que nous n'avions pas pris les ris et des vagues fortes, nerveuses qui viennent dans toutes les directions. Elles déferlent a plusieurs reprises sur le roof et l'avant du bateau, les hublots n'étant pas étanches, elle s'engouffrent dans la couchette de Simon, le carré. Ellesad emportent avec elles quelques unes de nos passageres clandestines à plumes. La lutte pour garder le contrôle du bateau qui gite fort dans ces cas là et voit sa vitesse augmenter tres rapidement dure plus de 2 heures où nous enroulons du génois pour limiter l'accélération et lâchons de la grand voile au fur et a mesure que le bateau gite afin de ne pas embarquer de l'eau par les bords et le
s
évacuations d'eaux sales et pour garder une assiette Lemoine inconfortable possible. De plus dans cette tempête il faut surveiller un cargo et un paquebot de croisière tout proche. Heureusement ils sont très écartés ou ils s'écartent prudemment de notre route.lorsque la situation est stable, je descend dormir dans le carré car c'est le seul endroit où c'est possible sans être trop secoué et si Simon a besoin de moi, je suis prêt aussitôt.Nous traversons d'autres orages moins intenses et je viens aider Simon quand le pilote lâche et que le bateau face au vent devient très compliquer à relancer.Quandmon quart commence, la situation est stable les orages ont disparus mais le vent reste fort, nous avançons à 8 noeuds au Loch. Simon dort dans le carré. Nos petits protègés sont blottis les uns contre les autres et ne s'affolent pas de nos passages répétés entre la table à carte ,les instruments de navigation et le cockpit. Quand le quart de Simon commence
le
vent tombé assez rapidement il doit mettre le moteur. Quand je reprends mon quart il a remis les voiles sur une légère brise qui nous pousse a 2 noeuds mais qui s'essouffle vite. Je dois remettre le moteur. Nos petits passagers sont là, Ils s'envolent quand je vais vérifier mais reviennent sur le bateau dans des abordages périlleux et des atterrissages pas toujours glorieux. L'un d'eux est particulièrement familier, il m'interpelle si je l'ignore, viens de poser à 20cm de mes yeux sur un winch, il se pose même sur mon épaule alors que je fais ma toilette. Quand je descends dans le carré il s'approche pour voir ce que je fais. Il reste avec nous jusqu'à 16h et ne craint ni Simon, ni moi. Il s'envole joyeusement parfois, virevoltant autour du bateau. Peut être trouve-t-il des insectes pour son repas. En tout cas le pain ne l'intéresse pas. Nous avons une visite brève de courtoisie des dauphins. Le bateau avance lentement , ils glisse t de même de part et d'aut
re du
bateau, passant devant l'étrave au bout du compte. Ils nous quittent rapidement
Vers 16 h nous retrouvons du vent, filons a 9-10 noeuds au bon près. Il y a presque pas de vagues c'est très confortable et ça nous remonte le moral car en 24hnous avons peu avance. Alors que nous sommes à 40miles de la Havane, nous saisissons l'opportunité d'un mouillage à la Bahia Honda qui se trouve à 5miles. Nous décidons d'y jeter l'ancre pour dormir tranquillement là et arriver de jour demain à la Havane.. A l'entrée de la baie, de nombreux pêcheurs sont en train d'officer. Ils rentrent au coucher du soleil. Nous sommes accueillis par un cimetière de bateau impressionnant. Une usine de démontage est installée sur un bord du chenal. Un enfant nous interpelle de loin a passage devant sa maison, une famille se baigne dans des eaux turquoise sur une petite plage qu'ils doivent être les seuls a utiliser car l'endroit est isolé et plutôt désert entouré de mangrove. Nous avons un peu de mal à trouver un endroit où jeter l'ancre en toute sécurité. Le de
uxième
essais est le bon. Apéro coucher de seul, repas et blog achèvent cette journée intense.
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Envoyé de mon appareil Android avec K-9 Mail. Veuillez excuser ma brièveté.