En ce jour de Saint Claude, nous ne sommes pas allez au casse-pipe. Les moustiques m'ayant agressé cette nuit, j'ouvre péniblement les yeux vers 7h30 le matin. Notre voisin va avoir besoin de nous pour remonter son génois. Après le repas matinal, nous allons faire quelques achats de victuailles. Les prix des fruits ( sauf les bananes) sont très élevés.

De retour au bateau, chacun vacque à ses petites affaires. Simon va nager sur la plage de sable noire voisine. Notre voisin, Bertrand, a déjà l'aide d'un autre plaisancier mais nous ne sommes pas trop de trois. Après une heure d'efforts et de réflexions conjugués, le génois a repris sa place. Simon est revenu de la plage et s'est joint à nous pour finir la besogne. Nous sommes invités à l'apéritif ce soir.

A midi un repas conserve de paëlla et une salade variée pousse à la sieste.

A 14 h nous devons partir à pied à basse terre par un chemin longeant le littoral, la gare routière est à 1,5 km et l'Office du tourisme 2km.

En gare routière, rien n'est affiché, ni horaires ni tarifs. Allant de bus en bus nous finissons par trouver celui qui va à Pointe à Pitre. Il nous donne verbalement les jours et heures des départs pour la préfecture.

Nous allons ensuite à l'Office du tourisme. Un superbe bâtiment marqué maison du tourisme, financé par la communauté Européenne, affichant horaires jours d'ouverture et numéros de téléphone nous oppose une porte close sans autre explication.

La mairie étant à côté nous allons à la pêche aux renseignements. Le seul viable obtenu c'est qu'ils ne s'occupent pas de l'Office du tourisme. On nous donne une autre adresse qui n'est plus valable. D'après les gens qui habitent à côté, le premier n'a pas ouvert depuis longtemps et le deuxième est fermé depuis longtemps.

Nous sommes un peu dépités. Je ne sais pas si tout ce dysfonctionnement est dû au COVID mais la première fois, il y a trente ans, je n'ai déjà pas été séduit par la Guadeloupe qui est pourtant superbe de ses paysages et la deuxième visite semble affermir ce manque de séduction.

Rien à voir avec l'accueil en Martinique où à Marie Galante, on a l'impression d'importuner les gens d'ici. Aucun renseignement accessible, des transports qui n'ont pas d'horaires et de prix affichés, une organisation digne des pays en voie de développement. De plus, alors que l'eau abonde la distribution d'eau ne fonctionne qu'à certaines heures, l'argent afflue des organismes français ou Européens mais visiblement se dilue dans une corruption organisée.

C'est dommage, Cette île a tout pour plaire. Nous revenons bredouille de notre quête de renseignement sans trouver au retour un bar ou un glacier ouvert. Quelques taudis habités se cachent en contre bas de la nationale. La misère est bien présente ici sous le soleil.

Ayant vu un tabac ce matin qui vend des cartes postales, j'y passe au retour mais c'est fermé. Il n'ouvre que le matin. Basse- Terre donne l'impression d'une ville morte. Rivière-Sens n'a rien à lui envier. Nous retournons sur le bateau boire un coup et manger un petit goûter en attendant l'invitation de Bertrand. Ill revient de l'extérieur et s'arrête discuter avec nous, tout en demandant à son équipière de faire le plein d'eau pendant qu'il y en a.

Vers 18h30 nous sommes officiellement invités à monter sur le bateau.Bertrand est un navigateur aguerri. Il nous donne conseils et astuces pour réparer entre autre un winch, mais aussi pour se rendre sur certaines destinations.

De retour sur Aventurine après une grosse averse, je prépare un harengs pommes à l'huile avec un melon en entrée. Nous faisons le plein des réservoirs d'eau car les coupures du réseau d'eau potable dont fréquentes et peuvent durer plusieurs jours.

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