Les vagues ne m'ont pas empêché de dormir cette nuit. Par contre, juste avant mon quart, nouvel empanage. Le chariot de grand voile est passé tout d'un coup sur bâbord et impossible de le changer de côté le chariot semble coincé. En regardant de plus près avec la lampe, c'est la manille qui fixe le bout sur le chariot qui a lâché. D'ailleurs j'ai entendu un bruit d'objet métallique qui tombe. Simon part se reposer et je remets une manille au chariot en fixant le bout. Tout remarche pas de soucis .

Un lever de lune extra mérite quelques photos. Le clair de lune permet de voir et de mieux appréhender l'environnement.

La nuit se passe sans événement notable.

Au matin, Simon ne m'a pas réveillé, comme j'ai mis les quarts à l'heure brésilienne, il fait plein jour à 6h et il a pas envie d'aller se recoucher. Un énorme porte container passe près de nous mais l'AIS sensé sonner l'alarme n'a pas réagit.

Après le petit déjeuner Simon remet le cap-horn en marche mais il a tendance a trop nous emmener au nord. Il remet le pilote automatique.

Repas de midi salade de choux, poulet christophine à l'estragon.

Simon se remet au Cap Horn après une sieste digestive.

Malgré les prévisions météo, le vent faiblit. Vers 14h30 nous enlevons un ris et affallons la trinquette pour mettre le genois.

La mer s'est bien calmée, plus de vagues de 3m. Les exocets ne ricochent plus sur les vagues. Le ciel est bleu avec quelques cumulus éparses.

Les fruits et légumes ont souffert des vagues. J'ai mangé les premiers les plus talés ce matin. Je sentais une odeur désagréable dans le carré. J'ai fini par trouver. Une pomme de terre s'est abîmée dans son sac et commençait à pourrir. J'ai dû me séparer du sac et jeter la pomme de terre responsable.

Ce soir, la mer est presque étale. Je prends un petit apéritif de vin blanc pendant le coucher du soleil que je photographie en même temps avec un cargo qui passe devant.

Je m'aperçois que le frein de baume ne tient plus. Je vais le démonter avant la nuit et je le remonte succintement sur des attaches plus solides. On améliorera demain.

Le repas est fait des restes d'hier soir. Puis nous profitons de la fraîcheur relative du soir. Simon va se reposer avant de prendre son quart.

À l'horizon le halo de la ville de Fortaleza signalé sa présence.Je l'ai connu la première fois par Bernard Lavilliers et la chanson qu'il lui a consacrée. Nous sommes à 50 miles nautiques des côte et même avec des jumelles on ne voit rien.

Toute l'après midi ses chansons m'ont accompagné, du moins celle qu'il a écrit sur le Brésil.

Ce soir Simon a perdu le Rapala qu'il a acheté à Joao Pessoa. Touche ou résistance trop faible du fil? Ça fait pas baisser le prix du kilo de poisson....💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶💶