La nuit a été reposante, mais le vent est tombé et Simon a du mettre le moteur à 5h. Je prends mon quart à 6hbie' reposé mais les mauvaises nouvelles s'accumulent. Notre routeur prévoit pour après demain des vagues de 2 à 4m, ça va secouer. Le vent est estimé à 20 noeuds ce qui reste gérable.

Je me prépare un café, le robinet ne coule pas, la pompe ne fonctionne pas. Je vérifie l'interrupteur et le fusible rien de ce côté là. Je soulève le capot moteur pour un premier coup d'oeil à la pompe et voir si il y a de l'eau dans la calle: R.A.S , pas d'odeur de brulé qui pourrait signifier qu'elle a grillé. Je referme le tout et vais chercher un bidon d'eau d'un gallon que j'avais pris la précaution de remplir avant de partir. Je prépare le café, nous verrons avec Simon si on peut réparer et qu'elles options choisir si ce n'est pas le cas. Je fais ma toilette de plus en plus vivifiante au fil de la remontée. Je prends mon petit déjeuner et monte dans le cockpit. Le vent est pas au rendez vous suffisamment fortement mais il fait porter la grand voile au près serré . Je met alors le génois qui porte aussi et la vitesse augmenter de 2 noeuds.

Simon se réveille apprend la nouvelle. Il envisage de brancher la pompe à main qui sert à tirer l'eau de mer a l'évier sur le circuit d'eau douce si on ne peut pas réparer. Ça peut marcher et ça ne tomberait pas en panne

Le tout est de trouver le matériel pour le raccordement. Il prend son petit déjeuner et nous attaquons la réparation. Simon coupe l'arrivée d'eau avec les vannes.Je démonte la pompe et débranche les tuyaux la pompe se met en route. Nous coupons l'interrupteur bet remontons l'ensemble puis nous ouvrons les vannes. Tout remarche normalement. Il ne manque plus que le vent.

C'est le grand absent de la journée, pas un poil de vent, une mer d'huile , un temps brumeux à l'horizon, le moteur qui ronfle depuis 5h du matin.

Dansu. Premier temps on ajoute tour le génois à la grand voile, dont on enlève le ris pris hier soir, et la trinquette . Ai si on gagne2 noeuds de vitesse car lepeu de ventfait porter les voiles mais dès le début d'après midi le vent tourne un peu et il faut enrouler les 4/5 du génois sinon il se met légèrement à contre et freine le bateau.

Jusqu'à la tombée de la nuit aucun souffle ne se fait sentir. Ai troisième jours nous entamons sérieusement notre joker carburant. Sachant qu'il compter 3 semaines et un peu plus espérons que la suite sera un peu plus venteuse. Nous croisons un cargo. Libérien au milieu de l'après midi sinon le disque bleu est plat aujourd'hui et plutôt désert. Quelques oiseaux au loin volant au ras des vagues, quelques poissons volants. Sans vent il fait chaud sous le soleil, nous allons craindre la fraîcheur de la nuit. Peu de chose a faire quand on tourne au moteur Sur une mer d'huile. Nous vaccons à nos petites occupations, lecture, jeu, écriture, routage météo en quête désespèrée d'une petite brise. C'est une ambiance hors du temps où se mêlent ennui, inquiétude et espoir.

Aucune visite sympathique de dauphins ou de signe de présence de baleine pour animer cette longue journée. Il fait chaud dans la cabine a cause du moteur et du chauffeau.