La nuit à la marina Hemingway est tres silencieuse mais il fait une chaleur étouffante. Dans ma cabine avec le chauffe-eau installé sous ma couchette net qui fonctionne en permanence lorsqu'on est relié au réseau électrique, c'est intenable. Je vais dormir dans le carré. Je dors d'une traité jusqu'au petit matin. Après blé petit déjeuner et la douche, nous cherchons un point de vente de recharges Cubacel l'opérateur public (il n'y en a pas d'autres)

Tout est fait pour 'ous embrouiller. Impossible d'avoir du premier coup un bon renseignement

Nous allons a l'hôtel de luxe jouxtant la marina où il y a de la wifi. C'est payant, 80 peso les 2h et un seul téléphone à la fois. Cependant, les vigiles à l'entrée (deux femmes) essaient de 'oud aider mais la compréhension mutuelle est très compliquée. Après avoir payé un forfait 120 pesos qui ne dure que le temps d'allumer le portable et qu'il charge tous les mails en retard, je leur explique avec grande difficulté que je ne veux que de la data internet et que nous cherchons une boutique Cubacel. Mais avec elle, nous arrivons a échanger des dollards au taux du marcher noir: 1us dollars=90 pesos cubains, ce qui est 4 fois plus que le change officiel 1us dollars=24 pesos cubains. Du coup la vie ici devient possible. Il faut sortir de la marina car ici c'est l'arnaque en permanence, pour aller à 4 km en taxi :20€. En allant à pied nous repérons des bus qui nous y emmènent pour 10ct d'euros pour les 2. Cette information personne ne la donne à la marina.

Nous trouvons la boutique de téléphonie où nous achetons une recharge pour 9,5€ avec 4 go de data valable un mois. Elle devrait nous suffire pour les 10 jours prévus ici. De même nous trouvons des petites boutiques qui vendent des fruits et légumes a des prix abordablesIl doit y avoir un marcher pas loin mais nous l'avons pas encore localisé.

A midi nous mangeons dans un petit snack pour 8.6€ les 2 repas, pizza, bière et café. Bon, la pizza c'est juste sauce tomate fromage fondu mais c'était suffisant. La serveuse nous indique un coiffeur car nous lui demandons si elle en connait. Nous y allons, trouvons porte close mais un numéro WhatsApp affiché. J'appelle, la personne me répond par le même mot répété que Simon identifie justement par j'arrive. Un homme sort d'une porte à côté du magasin et nous fait entrer. Je lui demande combien la coupe, il ecrit 10 sur la calculatrice de son téléphone. Je pense pesos et me dit que c'ést l'affaire du jour. Le travail est soigné cet nous sommes satisfaits mais au moment de payer en pesos, il sort des dollards et des euros de son portefeuille et nous fait comprendre que 10 il fallait compter dans ces monnaies là. Bon 10€ la coupe pour nous c'est encore raisonnable. Pour un Cubain moyen c'est un mois de salaire les 2 coupes. Nous rentrons à pied à la marina. J'ai envie de voir tranquillement où je passe et comment sont les gens. Simon aurait préféré le bus car la chaleur ici est écrasante. Cependant, l'avenue est bordée d'arbres et au milieu un terre-plein avec une allée piétonnière et bordée aussi des 2 côtés par des arbres. A l'ombre avec une petite brise c'est presque agréable. Nous somme le long d'une avenue où nous croisons toutes sortes de voitures en état de rouler mais qui est un vrai musée de l'automobile depuis 1930 jusqu'à nos jours. C'est hallucinant les véhicules que l'on voit cahier là même des voitures françaises ( traction Citroën, Renault haut de gamme dernier modèle... Le bus est sympa et folklorique, on paie en descendant au chauffeur . Certains sont plutôt des taxis groupe ou partagés. Les arrêts se négocient. Quand on veut monter un geste sur le bord de la route, quand on veut descendre, on demande au chauffeur. Pas d'horaire, pas de liste d'arrêts. Il faut demander au chauffeur où il va avant de s'installer si ça convient. Sur l'avenue, je ramasse une mangue et une noix de coco. Arrivé au bateau j'essaie de l'ouvrir avec le coupe-coupe mais elle est vide et remplie de fourmis. La mangue, petite, est verte. Je la mets à mûrir avec les autres.

A peine installés pour se reposer que'u' homme du service sanitaire se présente. Je l'invite a bord et il a un papier à remplir et signer par le capitaine. Puis il nous explique que ses services sont gratuits et nous demande si nous avons besoin de son attention. La formulation est équivoque et le lui dit que nous ne comprenons pas ce qu'il veut nous dire. Simon va chercher son téléphone avec traducteur. La manipulation est fastidieuse et le résultat peu probant. Nous le remercions en lui disant que nous n'avons pas de problème de santé pour le moment. Il s'en va.

Ce soir ratatouille, je me rends compte que les tomates ont souffert du voyage. Sur Les 2kg achetés, plus de la moitié est talée. Je récupère ce qu'il est possible pour en faire une salade que nous mangerons demain.ce soir impossible de charger les photos sur le site je ne sais pas pourquoi...