Samedi 18 septembre

A la fin de mon quart, à 3h du matin, j'aperçois des lumières que je connaissais pas. J'ai d'abord pensé à des éoliennes au loin mais je me suis vite rendu compte qu'elles étaient très proches. Certaines, centrales étaient blanche mais disparaissaient épisodiquement, d'autres, vertes et rouges sintillaient autour de la blanche,. J'en ai déduit qu'il devait s'agir de filets. Mais comment les contourner?

Il y en avaient beaucoup, devant derrière, a droite, à gauche... Je passe une première rangée sans difficulté, rasant une verte et rouge sans qu'il y ai de problème. Simon prend son quart et annonce qu'il ne sent pas la situation. J'essaye vainement de le rassurer, quand s'annonce une deuxième multitude de lumières. Dans cette multitude, il en a une qui se met à bouger de plus en plus vite, à la radio on entend quelqu'un parler en arabe, je suppose. La lumière s'approche de nous, c'est un bateau de pêcheurs qui nous signifie vertement qu'il faut quitter la zone car on risque de casser leurs filets. Nous filons vers le nord comme ils nous l'ont demandé et constatant qu'il nous reste plus👹qu'un quart du réservoir de carburant, alors qu'on est pas encore a mi-parcours et qu'il est hors de question de revenir vers les côtes Algériennes en raison des nombreux filets. Au matin nous attendons patiemment le retour du vent, le soleil est brûlant. J'en profite pour tester mon four solaire pour cuire un gâteau yaourt. L'essais n'est pas probant d'autant qu'au passage d'un des innombrables cargos de grosses vagues l'ont fait chuter du socle central. Après 4h de cuisson en plein soleil dans les heures chaudes , le gâteau à une consistance de flanc, sauf sur les bords du moule en silicone où ça a caraméliser. Je finirais la cuisson au four, . Le vent se lève en fin d'après midi, nous poussant par l'arrière,toutes voiles déployée en ciseaux sur un beau coucher de soleil.