Ce matin, après le petit déjeuner et la toilette nous nous lançons dans le bricolage. Déjà démonter une ligne de vie complètement rongée par la rouille. Nous irons avec des que possible au Marin dans un shipchandler pour en trouver en sangles.par ailleurs la radio je fonctionnant plus depuis Mindelo lors d'une intervention d'un technicien sur la vhf, l'AIS et le traceur, un fil a du être débranché nous remontons les fils depuis la radio en testant a tout les raccords jusqu'au tableau où une toile d'araignée de fils nous complique véritablement la tâche. Finalement après avoir démêlé les connexions de mes neurones puis celles des fils électriques nous retrouvons les fils à rebrancher et les musiques zouk des Caraïbes.

Il est presque 11h30, nous devons aller au marché pour des fruits, des patates, des accras et du boudin créole. Les prix sont à peu près correct, 2€ le kilo de bananes et celui d'oranges, 3€le kilo pour le melon et 1,6 € la tête de salade pas très fournie mais c'était déjà le cas à Saint Laurent du Maroni. Nous achetons des accras de crevettes 5 pour 3€. Ceux de morue sont un peu moins cher, 7 pour le même prix. Encore un ou deux commerces et retour au bateau où je fais du riz pour accompagner accras et boudins.

Les accras sont un peu décevants, ceux d'hier soir chez Martine étaient succulents. Le boudin est bien épicé mais son goût est écrasé par celui de la citronnelle dont je ne sais pas si elle entre dans la recette ou si ce sont les liens végétaux qui séparent le boudins qui sont fait avec un morceau de tige.

Apres un repos, nous partons en randonnée vers l'anse des Anglais traversant la campagne par des chemins de terre à travers champs

L'élevage, la canne à sucre, les cultures maraîchères sont très développés. Les systèmes d'arrosage et d'irrigation pour la canne à sucre mais aussi pour la pousse de l'herbe le sont également. La terre est noire, c'est de la cendre de volcan, très aérée et tres meuble quand elle est mouillée.c'est une terre riche.

A l'aller, au 2/3 du chemin une pancarte indiqué une propriété privée dont la traversée serait payante. Nous continuons notre marché et après 1km, une barrière matérialisée par un fil tendu fermé la route un passage piéton est accessible sur le côté.nous l'empruntons et saluons 3 hommes assis à la terrasse d'une case, siesteusement vigilants. Une voiture arrive en face, l'un d'eux se lève pour libérer le passage. Apparemment ce péage est réservé aux automobilistes qui veulent rejoindre le parking financé par la communauté Européenne. Nous n'avons pas été sollicités pour payer. Nous rejoignons le parking anse des anglais.

Nous longeons une côte marécageuse, au sol couvert de détritus sûrement venus de la mer.

Les paysages sont étonnants d'un exotisme différent de ce à quoi je m'attendais . Nous ne pouvons atteindre l'océan protégé par les marécages.

Sur notre chemin, la vierge des cooli toujours vénérée semble-t-il rappelle incidemment l'époque de l'esclavage.

Nous suivons le littoral jusqu'à un chemin qui contourne le Morne que nous avions longé à l'aller, direction les Anglais des grottes.

Puis nous retrouvons l'entrée de sainte Anne par un petit chemin qui nous ramène au moulin a canne à sucre en cours de rénovation.

Le distributeur de billets à enfin été réparé. Simon en profite pour tirer du liquide. Après un passage à l'épicerie pour un ou deux achats nous retournons au bateau, prenons une bière, preparons et mangeons le dîner, bloggons. Simon part se coucher tôt il n'a pas dormi la nuit dernière souffrant de ses jambes sans repos. Je m'attarde un peu à délirer sur le mien.