Réveillés tôt, nous prenons notre temps après le petit déjeuner.
Vers 9h nous allons à terre prendre le bus pour aller au Marin retirer de l'argent à un distributeur. Nous rencontrons Thanh en arrivant à la marina qui est toute heureuse de bénéficier du confort et des boutiques d'ici.
Ça l'a change de Saint Laurent du Maroni. Elle dit qu'elle doit rejoindre Christian à la capitainerie a 11h mais nous ne les trouvons pas. Nous retournons à Sainte Anne par le même moyen.
Nous faisons une ou deux courses avant de retourner au bateau. Jean que nous avions rencontre à Mindelo au Cap Vert a jeter l'ancre à 200m de nous. Il doit passer vers 17h en allant à terre avec un ami. Nous irons avec eux, il connaît bien le coin et les bonnes adresses.. En attendant après midi repos et lecture.
Comme promis Jean passe vers 17h et nous donne rdv chez Martine, première et seule rue a gauche après la place de l'embarcadère.
Nous le retrouvons avec son ami a une table sur la terrasse de chez Martine. Il nous invite à le rejoindre, nous commandons ti punch et planteurs avec des accras de morue. 
Les accras sont délicieux et les punchs se boivent sans problème. Son ami est encore un marin qui navigue depuis 50ans mais qui souffre d'un cancer des intestins et qui ne supportait pas la chimio. Il a décidé d'arrêter les soins et de partir en mer pour vivre ses dernières années de la meilleur qualité possible. Il a noté sur son calpin la date de son décès d'après les pronostiques médicaux et dit ne prendre aucun rdv après. A croire que les naufragés de la vie font les meilleurs marins. C'est un solitaire très sympathique au demeurant.
Nous doublons la tournée, ça fera un apéro dinatoire.
Demain est jour de marché et de boudin créole chez le boucher. Jean le donne des conseils de cuisson. Ça me fait très plaisir de retrouver cet épicurien altruiste et sympathique Nous retournons au bateau,. Simon est inquiet pour sa femme qui est malade. J'ai reçu un appel de mon fils aîné qui déménage avec sa femme dans la maison qu'ils ont retapée en partie ce week-end. Ils ont peu d'amis pour les aider et je les sais fatigués par les travaux.
Je voulais savoir comment ils appréhendent ce moment. Ils ont déjà beaucoup emmèné de cartons et de sacs. Il reste le gros mobilier et l'électroménager. Je crains qu'ils ne s'usent la santé. On m'a déjà dit que j'étais un papa poule mais on ne se refait pas. Après le blog, j'irai me coucher, c'est l'heure des poules mais avec le vent qui souffle avec de fortes rafales, les réveils sont fréquents et il faut vérifier que le bateau ne bouge pas trop, que l'ancre ne dérape pas au fond de l'eau.