Jour du départ, réveillé de bonne heure, je pars acheter le pain commandé pour une partie de la traversée. Simon prépare le petit déjeuner.

Les événements enchaînent et se précipite

. Le technicien finit de nous régler certains de nos problèmes électroniques.Il faut aller retirer de argent pour le payer.

Nous remplissons les réservoirs d'eau avec les restes de la carte d'accès à l'eau.

Le mécanicien nous donne une adresse pour acheter des jerricans. J'y vais mais au début impossible de trouver la bonne personne, l'homme me propose 2 jerrivans neufs pour 10€. Mais je dois revenir dans 30mn

Je fais un tour en ville et reviens à l'heure dite, il n'est pas là. Je finis par trouver la boutique indiquée. C'est un bouiboui qui fait bistrot de 3m2, avec exposées sur des étagères toutes sortes de marchandises d'occasion. L'homme monte des escaliers, reviens prendre une éponge et du détergent, disparaît à nouveau et reviens avec deux bidons pas très nets. Je suis pris par le temps, il veut 1400 escudos pour ces vieux bidons, je n'ai que 10€, il les prend sans rechigner. Dans un des bidons, il y a eu du rhum mélasse à l'odeur et la couleur, dans l'autre des cristaux blancs et une odeur florale. Ils sont inutilisables dans l'état et nous n'avons pas le temps de les nettoyer correctement. Il est 12h30, les employés de la marina viennent détacher le bateau de la bouée, nous larguons les amarres. Arrêt à la station service du port et le plein fait nous prenons la direction du grand large.

Un bon vent de 15 noeuds nous attend et nous pousse d'abord entre Sao Vicente et Santo Antao puis nous changeons de cap au filons au 208( sud sud ouest) vent de travers au largué a 10-11noeuds en vitesse surface.

L'océan se rappelle à notre bon souvenir avec une mer agitée qui nous mouille dans le cockpit et renverse dans le bateau tout ce que nous avions mal rangé.

La cuisine du soir à été compliquée , le risque principal étant que la cocotte valse dans le bateau pendant la cuisson. Avant d'allumer le gaz je l'ai laissée bien remplie prête à cuire sur la gazinière coincée dans les tringles prévues à cet effet. Repas frugal, Simon va se reposer avant son quart. La nuit s'annonce sombre, brumeuse et agitée. Le sommeil risque d'être haché et la fatigue importante dès le premier jour de navigation.


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Envoyé de mon appareil Android avec K-9 Mail. Veuillez excuser ma brièveté.