La nuit a été a peu près calme mais ce matin, à 6h, en prenant mon quart, mauvaise nouvelle, la drisse de grand-voile s'est détachée de la voile et à disparue dans le mât. C'est le cordage qui sert à hisser la voile principale. J'ai probablement mal fait le nœud de chaise qui sert traditionnellement a la fixer, l'attache à cédée dans la nuit. La voile s'affaler peu à peu. Je vais faire le tour du mât aucun espoir de la récupérer. Je réveille Simon aux premières lueurs du jour et nous affallons la grand-voile pour la fixer à la drisse de balancine. Elle sert normalement à empêcher la bôme de tomber lorsqu'on est a l'arrêt sans voile.Nous en profitons pour diminuer la voilure et prendre un ris. Nous reprenons notre cap, nous reparerons au port,. Il est trop dangereux de monter au mât. Il y a de bonnes vagues de 1 à 2m et le tangage en haut du mât est très important.

Nous nous remettons de nos émotions en prenant notre petit déjeuner, un peu compliqué avec le tangage, les vagues viennent de travers mais on y arrive.

Pour se détendre, nous mettons la canne à pêche en batterie. Simon retourne se reposer un peu. Les vagues nous rattrapent, pour éviter qu'elle déferlement sur le bateau, je déroule un peu de génois pour prendre de la vitesse. La situation s'améliore mais je vois l'appât virevolter sur les vagues. Je décide de remonter la ligne nous devons aller trop vite pour la pêche. Ça tire fort sur la ligne pour enrouler le fil je dois mettre du frein mais très rapidement la ligne casse. C'est vraiment un sale début de journée. Je me dit que je ferai mieux de ne plus rien toucher. La préparation du repas s'avère sportive, le tangage est fort. Nous mangeons dans le cockpit pour éviter de tacher les coussins que nous venons de laver. Après un temps sieste détente, nous décidons de mettre le spi. Tout se passe bien, enfin une satisfaction.

Nous prenons quelques photos quand une rafale violente déséquilibre le bateau, le spi est dans l'eau le bateau gîte très fort,

impossible de lâcher l'écoute de spi coincée dans un bloqueur. Je reprends la barre pour faire baisser les tensions, Simon se prépare pour aller récupérer le spi mais celui-ci se déchire. C'est vraiment pas un bon jour. Simon récupère avec difficulté tout l'ensemble. Il pense que c'est réparable. Nous rangeons le spi dans le coffre à voiles. Une saucissonade et un petit verre de rosé de Lanzarote en apéritif pour faire passer le stress de la journée, quelques pâtes au souper et un coucher de soleil sur l'océan et l'on peut attaquer les gardes de nuit plus sereinement. Nous serons secoués, moins qu'avant les Canaries mais quand même...

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Envoyé de mon appareil Android avec K-9 Mail. Veuillez excuser ma brièveté.