La nuit est calamiteusement déventée. Nous avançons au mieux à 3 noeuds mais le plus souvent autour de 1

Autant dire au regard des distances à parcourir que nous faisons du sur-place alors que la tempête s'approche. J'ai pour le coup bien dormi etc'est toujours ça de pris. Le matin est aussi mauvais que la nuit. Même les voiles en ciseaux et genois tangoné 'e nous tire pas d'affaire. Vers les 10h une poussée de vent se présente et cette fois-ci nous allons a 7+8 noeuds. Le génois se met à battre et rend la situation intenable. Nous sommesvent arrière. Nous le remplaçons par la trinquette. Plus petite et maniable, elle 'e perturbe pas l'avancée même si elle bat de temps en temps.Dr plus elle nous permet de prendre un ris pour équilibrer un peu le bateau et mettre le cap Horn. Le vent monte progressivement en puissance et vers 18h, impossible de maintenir le cap-horn, il 'pus fait aller trop.au sud en loffant. Les rafales de vent sont fortes jusqu'à 27 noeuds pour un vent de 28 à 20 noeuds. Nous prenons le 3eme ris. Le cap Horn fonctionne à nouveau. Pas longtemps

, mes

rafales sont à leur maximum.Nous remettons le pilote pour manger notre repas de pâtes. Nous allons maintenant en manger souvent. A midi nous finissons le canard aux cèpes auquel j'ai ajouté des carottes en conserve.

La mer, qui est plate le matin, est bien formée le soir avec des vagues de 2m. En vent arrière cela reste confortable car elles vont dans le même sens que nous. Quelques unes viennent parfois nous bousculer de travers.

Nous avons eu une image météo de la dépression. Apparemment nous sommes à la limite sud, hors gros coup de vent et hors grosses averses.

Merci Michel qui a fait un super travail sur ce coup là. Nousmena geons au maximum le bateau connaissant ses faiblesse à la bôme et au mât. Ce soir nous avons fait un essai moteur. Il a eu du mal à démarrer. En utilisant la poire, il a pu tourner ensuite normalement Nous avons alors coupé

La nuitée et les 2 journées qui viennent s'annoncent chaudes. Nous sommes prêts à faire face du mieux qu'on pourra a cette épreuve. Ça va être fort mais gérable normalement. Nous avons eu affaire à plus violent après notre départ du Cap Vert. Encore 7 à 8 jours et cette épopée prendra fin à notre grand soulagement. Après viendra le temps des réparations et du repos tant pour le bateau que pour l'équipage.

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