Je n'ai pas pu dormir ma première partie de nuit. J'ai des démangeaisons genre aoûtats partout. J'espère ne pas avoir attrapé un parasite. Le quart se passe sans soucis et finalement je dors la deuxième partie de ma nuit.

A 6h Simon va se reposer. Je prépare un café, fait ma toilette, pétris le pain et surveille notre route. 2 bateaux de pêche sont au loin et ne viennent pas se mettre en travers de notre chemin. Je prépare le petit déjeuner. Simon se lève, après avoir mangé, nous remettons toute la voile. Il essaye de remettre le Cap-horn mais le bateau n'est pas assez équilibré et le Cap-horn n'est pas à son meilleur quand le vent commence à venir de l'arrière. Nous laissons le pilote automatique.

Avec le beau temps, la mer est d'un bleu marine intense, comme nous ne l'avions pas vue depuis un moment. Les seules touches divergentes sont les plaques de sargasses vertes ou jaunes fluo.

Nous admirons le vol de pêche de deux mouettes, une mère et son petit. La mère experte attrape plusieurs proies avec des piqués spectaculaires, apparemment des poissons volants. Le petit est aussi doué que nous pour la pêche mais lui, ça viendra. Nous, on a quelques chance d'attraper du thon dans de un supermarché.

Je fais une petite lessive puis je cherche à trouver les coordonnées du Marin en Martinique pour les rentrer dans le routeur. Une fois fait, je mets le pain à cuire et prépare le repas : une salade de restes. L'après midi se passe tranquille.Simon entreprend de faire un appât avec une fourchette en fer blanc. On n'a plus de leurre, il disparaissent au bout de la ligne comme les avions dans le triangle des Bermudes. Problème : on ne peut pas tester maintenant, les Sargasses recouvrent la surface de l'océan.

Un petit apéro coucher de soleil, mon appareil photo a des clics qui le démangent. Nous prenons nos ris pour la nuit. Simon arrive à régler le cap-horn. Je prends les prévisions météo et le routage qui va avec pour définir un point qui nous emmènera jusqu'à demain matin 6h. Nous mangeons des pâtes bolo et profitons de la douceur du soir avant que Simon prenne son quart et moi mon premier repos.