Cette nuit, réveillé par la chaleur comme d'habitude, j'en ai profité pour faire un cliché du clair de lune.

Du coup, réveil un peu plus tardif ce matin, vers 8h nous prenons le petit déjeuner. A ce sujet, la curiosité depuis que j'ai quitté l'Europe c'est que les oranges sont vertes comme les citrons verts.

Puis nous nous atelons à monter la grand voile d'abord. il fait un soleil de plomb et une chaleur à ne rien faire. La tâche n'est pas dure mais pénible. Nos faisons plusieurs pauses pour se rafraîchir et souffler.

Pour me rafraîchir un peu, ensuite je plonge sous le bateau avec une clef pour voir si le boulon qui tient l'anode devant l'hélice peut se resserrer ou non. Après plusieurs essais, tout semble bien tenir. Je sort et me rince au jet sur le ponton, les eaux du Paraïba sont boueuses. Ensuite nous essayons de remettre blé génois . Mais là, impossible de le hisser dans son rail de guidage, la réparation a occasionné une surépaisseur. Nous rappelons l'artisan voilier qui dit venir vers 13h30. Nous allons manger, steack de thon frites salade pour moins de 10€ boissons comprises. Notre homme est à l'heure. Il constate par lui même le défaut et nous propose de réparer avec du tissus plus fin ou alors de tout changer la bordure... On se contentera de la première proposition. Il emmène la voile et nous la promet pour ce soir ou demain matin au plus tard.Il nous reste plus qu'à installer les cordages pour diminuer la voilure ( prendre des ris) en cas de gros temps et attendre que notre voisin nous emmène faire nos courses pour les 15 jours à venir. Quand toutes les tâches sont faites, je pars à pied visiter les environs et voir si à la station service qui fait aussi poste il y a des cartes postales et des timbres. Je prends des chemins de terre qui sont les rues de Jacaré.

Je fais la rencontre de lezards locaux

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Je rejoints d'abord une route goudronnée qui donne sur une route plus importante. Je croise sur le chemin piétonnier qui la borde les ouvriers qui retourne prendre le bateau taxi pour rentrer chez eux.

Ça construit de partout, on aperçoit au loin les grattes-ciel de Joao Pessoa, plus d'un million d'habitants.Sur le bord de route un vendeur de noix de coco, propose des fruits ouverts avec des pailles dedans pour les consommer aussitôt. Je me serais bien laissé tenter mais je n'ai pas de liquidité brésilienne et je ne pense pas qu'il prenne la carte bancaire. La station service est au carrefour suivant avec la transamazonienne qui débute ici ses quelques milliers de kilomètres pour joindre Atlantique et Pacifique. Au retour, je suis les ouvriers qui utilisent un raccourci a travers un terrain vague où broutent des chevaux attachés à des piquets a côté de petits étangs où ils peuvent s'abreuver. De l'autre côté il y a le chemin de fer qu'il faut traverser pour rejoindre la route et le chemin de terre. Le long de la voie il y a un arrêt sans gare où les passager attendent le train pour Joao Pessoa un toutes les demi-heures qui s'annonce en klaxonant.

De retour au bateau, je prépare sacs et jerricans car nous devons faire réserve de 80 l de gasoil au cas où le moteur serait nécessaire.

Serge et Vanessa nous emmène dans leur monospace au magasin Carrefour à l'entrée de la ville. La circulation est très dense et la nuit tombe vers 17h30. Nous avons une liste conséquente. Serge, dans la voiture nous explique que les caissières s'arrêtent systématiquement de compter les marchandises lorsque l'addition s'élève à 500 réales.(environ 90€) car toute dépense supplémentaire déclenche un contrôle fiscal. Le passage en caisse s'est effectué en 3 paiements par carte. Un arrêt à la station service nous permet bde remplir les jerricans. Le litre est à un peu plus d'un euro..

A la marina, une fois les courses rangées nous invitons toute la famille bde nos sympathiques voisins a venir prendre l'apéritif au bar restaurant. Là ça s'est éternisé un peu, beaucoup ennivrement🥳, le rhum arrangé et la caîpirhina (le punch Brésilien) ont fait leur oeuvre sur le bonhomme 🥴qui n'avait plus qu'à s'étaler sur sa couchette pour ronfler bruyamment. J'ai eu la sagesse éthylique de refuser le coup de grâce sur le catamaran.