• Ce matin nous devons absolument voir la douane et l'immigration pour déclarer notre départ. Nous avons confirmation d'une fenêtre météo pour Dimanche et les administrations ferment le weekend. Problème le capitaine du port est incompréhensible quand il nous parle et lui visiblement ne nous comprend pas. La seule chose , c'est que nous devons être sûrs de la date de notre départ. Il nous dit d'attendre l'arrivée des fonctionnaires sur un banc dehors à côté de leur bureau. Une première fois, nous attendons mais ils ne viennent pas. Nous retournons au bateau, le capitaine doit nous appeler. Nous faisons le plein du réservoir avec les jerricans et nous retournons vers la capitainerie avec nos jerricans vides car la station service est a côté. Nous faisons le plein pour avoir un total de 240l, soit 96h de moteur à 2,5 l à l'heure. Retour au bateau, les fonctionnaires ne sont toujours pas la.

Simon pétri le pain et le met à lever. Puis vers 11h, il retourne à la capitainerie voir si les douanes et l'immigration sont enfin là. Le capitaine lui dit d'attendre devant les bureaux, Simon me dit de l'accompagner, le capitaine part à vélo.

Mais comme soeur Anne, ne voyant rien venir au bout d'un moment je suis retourne au bateau surveiller le pain que Simon a petri , laissé gonfler et mis au four. Et je prépare le repas. Simon revient il n'a vu personne. Nous mangeons et après un temps de repos nous retournons à la capitainerie avec la ferme intention d'obtenir une information juste quant à la venue ou non de ceux que nous voulons voir. C'est une secrétaire qui me demande les papiers fournis par les douanes à notre arrivée. Simon les lui donne, elle remplit un formulaire sur internet et appelle le service concernée. Ils arrivent tout de suite nous dit elle.. Simon reçoit un mail du gouvernement disant qu'ils ont reçu la demande pour partir et nous salue poliment. Notre douanier se pointe, se montre plus cordial qu'à notre arrivée.Il nous temponne les papiers , pas le passeport et nous affirme que nous sommes libres de partir.

Nous pouvons aller faire nos courses pour finir l'avitaillement avec des fruits et des légumes frais.

Nous prenons le bus pour aller au supermarché, c'est 1,25 dollars par personne pour faire 1km. Nous le prenons pour revenir je donne 3 dollars, il me rend 31 cents donc pour 2 passagers 2,69 dollars. C'est n'importe quoi. Soit ça filoute dur sans arrêt soir ils ne savent pas compter. Au retour, je vais demander de la monnaie pour faire une lessive et j'en profite pour interroger le capitaine sur le prix des bus, il me répond 1,5 dollars. Bref, il est aussi difficile d'avoir des renseignements fiables qu'à Cuba.

Les courses faites et les victuailles rangées, je vais faire une lessive de draps, serviettes, de torchons et quelques fringues de Simon. Pour le coup ce n'est pas cher pour le lavage: 2dollars.

Je prépare le repas , récupère le linge et nous le mettons à sécher tour autour du bateau. Repas blog et au lit, demain nous n'avons plus grand chose à faire sinon se reposer pour être au top pour le départ après demain matin. Nous avons mis un maximum de chances de notre côté, nous savons que le canal est drague a 6,5 pieds soit 1,97m, notre bateau ayant besoin de 1,95 m ça va être juste mais la marée nous laisse 30 cm de pied de pilote( hauteur d'eau de sécurité) tout devrait bien se passer mais j'ai toujours de l'appréhension car les deux extrêmes sont a redouter : le manque de vent ou la tempête et je ne sais pas lequel est le plus terrible.Nous avons du gazoil pour 5 jours soit 1/5 du voyage estimé. Il nous faut un bon vent pour au moins les 4/5eme du reste du temps. Nous comptons sur notre routeur Chalonnais pour y parvenir.